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Adolphus Wabara n'a pas résisté à un léger "tsunami anti-corruption" qui frappe la classe politique nigiériane depuis le début de l'année
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Le président du sénat nigérian, Adolphus Wabara, a annoncé à la presse mardi avoir démissionné, deux semaines après avoir été accusé de corruption à la télévision nationale par le président Olusegun Obasanjo.
"J'ai souhaité quitter mes fonctions de président du sénat pour préserver la solennité de cette fonction", a déclaré M. Wabara lors d'une réunion au Sénat.
Le 22 mars dernier M. Obasanjo avait accusé M. Wabara ainsi que d'autres parlementaires d'avoir accepté un pot-de-vin de 417.000 dollarsEuros) du ministre de l'éducation Fabian Osuji.
Ce dernier, qui a été démis de ses fonctions le même jour, avait été accusé d'avoir versé ces sommes pour faire voter un budget surévalué pour son département en 2005.
Les jours de M. Wabara à la tête du Sénat étaient dès lors comptés.
Après avoir lu sa déclaration de démission, M. Wabara a été salué par le vice-président du Sénat, Ibrahim Mantu, ainsi que par le sénateur d'Enugu (sud-est du pays), Ken Nnamani.
Ce dernier a été pressenti par le parti au pouvoir PDP pour succéder au président du Sénat.
Troisième personnage de l'Etat, M. Wabara est à ce jour la plus haute personnalité à tomber victime de la campagne anti-corruption en cours au Nigeria.
Lundi, la ministre du logement Alice Mobolaji Osomo avait été démise de ses fonctions par le président Obasanjo, après avoir été mise en cause pour la vente discrétionnaire de plus de 200 maisons, propriétés de l'Etat.
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