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GEORGES BUSH À GORÉE |
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Le président américain, Georges Bush
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http://www.info-france-usa.org |
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Lors de sa première tournée en Afrique qui l'emmènera du 7 au 12 juillet au Sénégal, en Afrique du Sud, au Botswana, en Ouganda et au Nigeria, George W. Bush fera une escale symbolique à Gorée, l'ancienne île aux esclaves située au large de Dakar, la capitale du Sénégal.
Détaillant mercredi l'itinéraire du président américain, son porte-parole, Ari Fleischer, a annoncé que les thèmes de l'esclavage et de la démocratie figureraient en bonne place lors de ce déplacement. Gorée a servi pendant trois siècles d'avant-poste et de centre de transit pour les esclaves africains raflés ou vendus en partance pour les Amériques.
Sa "Maisons des Esclaves" est un lieu de pélerinage obligé pour nombre de touristes afro-américains désireux de retrouver en Afrique leurs racines. En 1998, le président Bill Clinton s'était rendu à Gorée où il avait promis de forger un nouveau partenariat américain avec l'Afrique. Mais il s'était gardé, au grand dam de certains de ses compatriotes de race noire, de présenter les excuses officielles des Etats-Unis pour le commerce de la traite des êtres humains.
Depuis, l'administration Bush s'est toujours refusée de s'engager à verser des réparations pour la pratique de l'esclavage |
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LES COMBATS CONTINUENT AU LIBÉRIA |
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Daniel Chea, le ministre de la défense libérien
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allaboutliberia.com |
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Les rebelles libériens qui assiègent Monrovia se battaient (hier) jeudi à proximité immédiate du coeur de la capitale.
Les combats ont fait des dizaines de victimes, pris en otage des milliers d'habitants terrifiés et suscité des appels pour une intervention américaine dans ce pays d'Afrique de l'Ouest à la dérive fondé au XIX siècle par des esclaves américains affranchis.
Un pont seulement sépare désormais les maquisards des Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (Lurd) et les forces du président Charles Taylor, et le risque d'un bain de sang en plein coeur de Monrovia hante tous les esprits, y compris ceux des civils qui se sont réfugiés dans le quartier des ambassades occidentales.
L'épreuve de force entre Charles Taylor, un ancien chef de maquis qui a par la suite légitimé par les urnes sa prise du pouvoir par la force, et les Lurd constitue le point d'orgue d'une guerre civile menée en brousse depuis trois ans, et le dernier chapitre au terme de près de 14 années de violence sporadique.
Les combats ont réduit à néant l'espoir d'un réglement global rapide du conflit suscité par l'accord de cessez-le-feu conclu la semaine dernière à Accra (Ghana) grâce à une médiation ouest-africaine.
Armés de lance-roquettes et de mortiers, les insurgés des Lurd ont progressé en deux jours jusqu'aux faubourgs de Monrovia.
D'après le ministre de la Défense, Daniel Chea, la bataille fait dorénavant rage sur l'île de Bushrod, à portée d'armes automatiques légères du centre-ville.
"Ils (les rebelles) ont pénétré en ville pour provoquer le chaos et le désordre au sein de la population civile", a déclaré le ministre à Reuters.
"Tout ce que je puis dire, c'est qu'ils paieront le prix de ce qu'ils ont fait". |
LES USA FONT LA SOURDE OREILLE |

Parmi les victimes figurent trois Libériens tués lorsque des obus se sont écrasés sur un complexe américain servant de zone de stockage situé à moins d'un kilomètre de l'ambassade des Etats-Unis.
La mission américaine a vivement condamné dans un communiqué l'offensive rebelle sur Monrovia et exhorté les maquisards à respecter les accords internationaux.
A l'Onu, le réprésentant britannique, Jeremy Greenstock, a déclaré que des membres du Conseil de sécurité espéraient une intervention américaine, par exemple en pilotant une force multinationale chargée de faire respecter le cessez-le-feu conclu à Accra.
Mais pour l'instant, cet appel reste lettre morte.
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A ce stade, les Etats-Unis n'ont aucun plan visant à déployer des forces de maintien de la paix mais ils continuent de soutenir les efforts des médiateurs ouest-africains |
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Un responsable américain anonyme |
Mercredi à Washington, un responsable américain a exclu cette hypothèse, pour le moment tout au moins. "A ce stade, les Etats-Unis n'ont aucun plan visant à déployer des forces de maintien de la paix mais ils continuent de soutenir les efforts des médiateurs ouest-africains", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
La veille, le département d'Etat avait seulement annoncé être prêt à participer au Liberia à un groupe de surveillance de l'accord de cessez-le-feu une fois la trêve respectée par les belligérants.
Le haut responsable interrogé mercredi a cependant précisé que cette contribution se limiterait à "un ou deux experts militaires déjà présents sur le terrain".
A la mi-juin, les Américains avaient fait croiser au large de Monrovia un navire amphibie de retour du Golfe et transportant à son bord environ 3.000 "marines" pour une éventuelle évacuation de leurs ressortissants au Liberia.
La situation est compliquée par la volonté affichée du président Taylor, très mal en cour à Washington et récemment inculpé par le tribunal international sur les crimes de guerre commis en Sierra Leone voisine, de rester au pouvoir coûte que coûte.
Cet homme, qui a perdu mercredi sa mère âgée de 79 ans victime d'une longue maladie, compte finir son mandat expirant en janvier 2004 et n'exclut pas de briguer après un nouveau mandat présidentiel.
Les Lurd assurent, quant à eux, qu'ils se battront jusqu'à la prise de Monrovia
D'après Reuters |
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