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Au moins 20 morts dans les violences post électorales au Togo
28/04/2005
 

Des togolais se réfugient au Bénin et au Ghana voisins
 
Par Rédaction
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© Reuters  

Des émeutes entre forces de l'ordre et opposants au régime ont éclaté pour la seconde journée consécutive dans les rues de Lomé, faisant au moins 20 morts et incitant plus de 1.000 personnes à fuir au Bénin et au Ghana voisins.

La capitale togolaise a sombré mardi dans une guerre urbaine quelques minutes après l'annonce de la victoire de Faure Gnassingbé, candidat du pouvoir et fils d'Eyadéma, à l'élection présidentielle de dimanche.

Alors que les affrontements se poursuivaient mercredi, notamment dans le quartier de Bé, fief de l'opposition, Emmanuel Bob Akitani, candidat de l'opposition défait, s'est autoproclamé président et a demandé à ses partisans de rester mobilisés.

Le président par interim, Abass Bonfoh, a qualifié cette autoproclamation de "fantaisiste, nulle et non avenue" et il a ordonné aux forces de sécurité "d'interpeller toute personne qui se mettra en travers de l'Etat de droit de la loi républicaine".

"Pour le moment nous avons recensé neuf morts, huit Nigériens qui ont été battus et brûlés vifs ainsi qu'un policier, tué à coups de machette", a déclaré le ministre de l'Intérieur en exercice, Katari Foli-Bazi.

Quelque 1.200 personnes ont fuit vers le Bénin voisin et le Ghana pour échapper à la violence qui a éclaté dans de nombreuses villes du pays après l'annonce des résultats du scrutin, a fait savoir le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés.

"Nous espérons que ce n'est pas le premier signe d'un exode, que le calme va être rétabli et que les gens vont revenir", a dit dans un communiqué David Lambo, directeur du bureau africain du HCR.

APPEL A L'APAISEMENT

Un calme relatif est revenu dans la soirée à Bé, où de jeunes manifestants armés de lance-pierres et de machettes avaient dressé des barricades et incendié des pneus sous les tirs de balles en caoutchouc et de grenades lacrymogène des forces de l'ordre.

Deux médecins du CHU de Tokoin, le principal hôpital de la capitale, ont avancé un bilan de 50 morts, un nombre impossible à vérifier pour l'heure. D'autres sources, des habitants et des humanitaires, parlent d'une dizaine de tués au moins.

Les dirigeants de l'opposition ont déclaré que 12 des leurs partisans avaient été tués.

Plus de 100 personnes ont été blessées, certaines par balles, a-t-on appris de sources hospitalières.

Un médecin a déclaré sous le sceau de l'anonymat que des individus armés et des miliciens pénétraient dans les cours et ouvraient le feu. Il a ajouté que certaines des victimes avaient été touchées par balle dans le dos.

Des résidents d'Aneho, une ville située à 45 kilomètres de Lomé, à la frontière béninoise, ont rapporté que des habitants avaient commencé à fuir au Bénin après l'attaque de bâtiments officiels par des jeunes gens qui ont aussi mis le feu à des voitures. Un témoin a fait état de plusieurs morts.

Des dizaines de personnes, dont certaines, à pied, transportant leurs biens sur leur tête, ont quitté Lomé en direction du Bénin.

Faure Gnassingbé a lancé un appel à "l'apaisement" et au "pardon mutuel" et a assuré que tout serait fait pour assurer la sécurité des ressortissants français au Togo.

"Acceptons-en les résultats et regardons l'avenir", a-t-il ajouté sur France Inter et France Info, accusant "certains leaders politiques" d'avoir "annoncé" les émeutes s'il gagnait.

SCENARIO A L'IVOIRIENNE?

Il a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, mais les dirigeants de l'opposition ont rétorqué qu'ils ne pouvaient coopérer avec un président qu'ils accusent de fraude.

Confirmant que "plusieurs ressortissants français" avaient subi des actes de violence et des vols à Lomé, Paris a pour sa part lancé un "appel à l'ensemble des responsables politiques togolais pour qu'ils ramènent le calme".

"Au-delà, la France appelle à la réconciliation entre tous les Togolais et à l'amorce d'un dialogue indispensable pour l'avenir du pays", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi.

Entre 2.000 et 3.000 Français vivent actuellement au Togo. Pour Kofi Yamgnane, porte-parole de l'opposition togolaise en Europe et vice-président PS du conseil général du Finistère, ils risquent d'être victimes d'un scénario "à l'ivoirienne" en raison de la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, qui avait qualifié lundi l'élection de "succès".

"Ce qu'il a dit, les Togolais l'ont pris comme une vraie gifle. C'est ce qui explique que les jeunes Togolais maintenant s'en prennent aux Français. J'ai beau leur dire que Jacques Chirac ce n'est pas la France...", a expliqué Yamgnane.

L'opposition, unie derrière l'Union des forces de changement de Gilchrist Olympio (UFC) et le candidat Bob Akitani, accuse le Rassemblement du peuple togolais (RPT) de Faure Gnassingbé de fraude massive.

Le fils d'Eyadéma avait été porté à la présidence par l'armée à la suite du décès de son père le 5 février, après 38 années de pouvoir sans partage. Cédant aux pressions de la communauté internationale, Faure Gnassingbé avait par la suite démissionné en promettant la tenue d'un scrutin présidentiel.

De nombreuses voix s'étaient élevées au Togo, y compris au sein même du gouvernement, pour réclamer le report de l'élection en raison du manque de préparation et du risque que représentait l'organisation du scrutin pour la sécurité du pays.

Les dirigeants africains redoutent que le Togo sombre dans la guerre civile et déstabilise la sous-région occidentale de l'Afrique déjà en proie à de nombreux conflits.

D'après Reuters

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Mots-clés
afrique   benin   ghana   togo   
 
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