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 Henri Roux justifie l’intervention du staff médical
S’exprimant dans le quotidien sportif français "l’Equipe" paru ce samedi 28 juin, le Docteur Henri Roux est revenu sur l’intervention de l’équipe médicale qui est entrée sur la pelouse s’occuper de Marc Vivien Foé lorsque ce dernier s’est éffondré. Extraits :
Placé sous l’autorité du docteur suisse alfred Muller médécin officiel de la FIFA délégué à Lyon pour la coupe des Confédérations, le docteur Henri Roux était le médecin chargé de coordonner l’assistance médicale à l’occasion de la demi-finale Colombie Cameroun au stade Gerland.
"On peut toujours tout dire" a-t-il commenté. "Et on peut toujours espérer gagner une minute par ci, une minute par là quand il y a urgence. Mais il est dommage et regrettable que certains medecins eux-mêmes, se soient permis dès jeudi soir de faire des commentaires qui n’honorent pas la médecine et ne contribuent en tout cas pas à améliorer son image. Quant à Guy Roux (1), il est bien placé pour savoir qu'on n'entre pas instantanément sur un terrain comme on veut".
Le rapport de l’autopsie pratiquée à l’institut médico-légal de Lyon ne sera pas connu avant aujourd’hui au plus tôt. Henri Roux a rappelé que le patron médical du match était le docteur Müller, médecin officiel de la FIFA et précisé "qu’un match international obéit invariablement à certaines procédures".
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Lorsque Foé a été transporté sur le bord de la pelouse, il respirait normalement, son pouls était normal. Il vivait toujours. |
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| Henri Roux |
"Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, je n’ai pas attendu pour entrer en contact par radio, dans les plus brefs délais, avec le médecin du bord de touche afin de lui demander de se précipiter vers le joueur." (...)
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Jean Marcel Ferret, médecin de l'équipe de France, connaît bien le staff médical du stade Gerland
©
ndr.de |
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"Quand médecins, soigneurs et brancardiers ont commencé à prendre en charge Marc Vivien Foé sur la pelouse, il respirait normalement. Son pouls était normal. Transporté sur le bord de la pelouse, il vivait toujours. Et tout le monde doit savoir que, malgré les premiers soins, le joueur est décédé dix minutes après son arrivée au bloc médical du stade".
"Il appartiendra au rapport d’autopsie de dévoiler les causes de sa mort, quand le procureur de la république aura décidé de classer l’affaire ou de poursuivre l’enquête. Ce qui paraît acquis, c’est que la rupture d’anévrisme est une piste, mais ce n’est pas la seule."
Le docteur Roux a émis le souhait "que les rumeurs cessent, par respect pour le défunt et pour sa famille. Et parce que, même si je le répète, il y a toujours moyen de dire qu’on aurait pu gagner une ou deux minutes, tout a été mis en œuvre dans le contexte proposé, pour tenter de sauver Foé."
(1) Guy Roux, l’entraîneur de l’AJ Auxerre, qui commentait le match Cameroun-Colombie sur Eurosport, s’était étonné qu’on ne fasse pas venir une ambulance sur la pelouse de Gerland.
D’après L’Equipe, samedi 28 juin 2003
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