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Paul Kagamé, le président rwandais
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Les pays créanciers du Club de Paris ont décidé d'annuler 100% de la dette du Rwanda, soit 100,4 millions de dollars en totalité, a annoncé le Club mardi dans un communiqué.
Réunis mardi, les représentants des pays créanciers "ont pris note que le Rwanda avait franchi le point d'achèvement de l'initiative renforcée sur la dette des pays pauvres très endettés (initiative PPTE renforcée) le 13 avril 2005", indique le Club.
"Ils ont salué la détermination du Rwanda à appliquer une stratégie globale de réduction de la pauvreté et à mettre en oeuvre un programme économique ambitieux favorisant une croissance économique soutenue et durable", poursuit l'instance.
Par conséquent, ces représentants "ont décidé d'annuler 82,7 millions de dollars en valeur nominale, ce qui représente l'effort incombant au Club de Paris tel que défini par le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale dans le cadre de l'initiative PPTE renforcée", note le Club.
De plus, "la dette du Rwanda envers les créanciers du Club de Paris sera également réduite de 7,7 millions de dollars du fait des allègements additionnels octroyés bilatéralement par les créanciers", ajoute-t-il.
"A la suite des allègements bilatéraux additionnels, la totalité de la dette du Rwanda à l'égard du Club de Paris sera annulée", conclut-il.
La dette publique totale du Rwanda était estimée à 1,572 milliard de dollars en valeur faciale à la fin 2003 et à fin mars 2005, la dette du Rwanda envers les pays membres du Club de Paris était elle estimée à 90,4 millions de dollars en valeur faciale. Ce dernier chiffre prend en compte les prêts de l'Union européenne administrés par l'Agence internationale pour le développement (AID).
Les pays membres du Club de Paris, instance informelle de gouvernements créanciers des pays industrialisé, ayant participé au réaménagement de la dette du Rwanda sont l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Le Rwanda était représenté par le ministre rwandais des Finances, Donald Kaberuka.
"Comme dans tout accord du Club de Paris, le Rwanda s'est engagé à rechercher un traitement comparable de la part de ses créanciers non membres du Club de Paris et de ses créanciers commerciaux. La délégation du Rwanda a indiqué sa volonté de rencontrer ces créanciers dans les meilleurs délais afin de négocier les termes d'un futur traitement", a précisé le Club de Paris.
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