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Le public est venu nombreux au festival du film africain de Montreuil
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Le cinéma africain est plutôt rare dans les salles parisiennes. Chaque projection constitue donc un véritable événement. Le mot n’est pas trop fort. Pour s’en convaincre, il suffisait de voir l’émerveillement des résidents lors du Festival "Songes d’une nuit DV".
Les 17-19 et 20 novembre 2004, le foyer Bara de Montreuil accueillait ce festival du film africain numérique. Grâce à la participation de Western Union, des écrans de cinéma et du matériel de projection provisoires ont été installés dans ce foyer de travailleurs immigrés de la région parisienne. Pendant trois jours, près de 150 personnes ont redécouvert leurs villes d’Afrique, que certains n’avaient pas revu depuis bien longtemps. Ce festival a également permis aux résidents du foyer de faire connaissance avec la nouvelle génération de réalisateurs africains, comme Boubacar Diallo. Directeur de publication d’un hebdomadaire satirique au Burkina Faso - Le journal du jeudi- il en est à son premier essai dans le cinéma.
"Traque à Ouaga", le premier film policier burkinabé, raconte l’histoire d’un policier assassiné par un malfrat, lors d’une mission. L’affaire sera confiée à l’inspecteur Solo qui, pour la résoudre, devra plonger dans les noirceurs de la ville moderne. Ce festival a reçu un bel accueil et pourrait se poursuivre dans l’avenir. En attendant, Western Union a décidé de s’installer durablement aux côtés des résidents africains du foyer Bara et a ouvert à Montreuil, une agence dédiée aux transfert d’argent.
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