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Etienne Tshisekedi est le chef de l'UDPS
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L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du vieil opposant congolais Etienne Tshisekedi a exigé samedi à Kinshasa la libération "immédiate et sans conditions" de ses partisans arrêtés ces derniers jours à travers le pays.
"L'UDPS exige la libération immédiate et sans conditions de tous ses combattants injustement arrêtés à travers le pays", a déclaré Rémy Massamba, secrétaire général du parti, lors d'un point de presse.
Le secrétaire général de l'UDPS a aussi exigé que le gouverneur du Kasai oriental, Dominique Kanku, accusé d'être impliqué dans les événements de Mbuji-Mayi, "soit limogé, arrêté et traduit devant la justice".
Selon le secrétaire général de l'UDPS, Rémy Massamba, environ 200 partisans de son parti sont aux arrêts à travers le pays, à la suite de leurs différentes prises de position sur la question brûlante de la prolongation de la transition en République démocratique du Congo (RDC).
Celle-ci doit théoriquement prendre fin avec l'organisation d'élections générales le 30 juin.
M. Massamba a réaffirmé la proposition du leader de l'UDPS de mettre fin au processus en cours le 30 juin à minuit, si les élections générales ne sont pas organisées avant cette date, précisant que "la population va manifester de manière pacifique, sans casse et sous l'encadrement des forces de l'ordre".
"Nous sommes en face des acteurs politiques qui, pendant longtemps, ont été de mauvaise foi", a-t-il fait valoir, tenant le gouvernement congolais pour responsable de la situation créée "par son refus de satisfaire les attentes du peuple".
Le leader de l'UDPS avait estimé le 2 avril que l'ensemble des institutions de la transition devrait cesser de fonctionner au 30 juin si les élections générales n'étaient organisées avant cette date.
Répondant à un appel à observer une journée "ville morte", les partisans de l'UDPS se sont heurtés aux forces de l'ordre qui tentaient de dégager des barrières dressées sur la voie publique. Selon le gouvernement, ils ont saccagé les permanences de plusieurs formations politiques dont celles du président Joseph Kabila et de l'un des quatre vice-présidents, Jean-Pierre Bemba.
La permanence de l'UDPS a été à son tour mise à sac jeudi par les éléments de la police, selon les responsables de ce parti.
Mais le gouverneur de la province du Kasai oriental a rejeté catégoriquement ces allégations accusant le parti d'Etienne Tshisekedi d'avoir commandité l'opération en mettant le feu sur son propre siège.
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