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Mamadou Niang et Arthur Boka se confient à Grioo.com
01/06/2005
 

Les deux africains de Strasbourg ont bien voulu répondre à nos questions à la veille d'un matche important
 
Par Jacques Tobo
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Si le Racing Club de Strasbourg a réussi à se maintenir en Ligue 1, ils n’y sont certainement pas étrangers. Le parcours victorieux en Coupe de la Ligue porte également leur empreinte. L’un marque des buts, l’autre a pour mission d’empêcher d’en prendre. Ils, ce sont Mamadou Niang et Arthur Boka. Le premier est international sénégalais et le second international ivoirien. C’est à ces deux talents du football africain que Grioo.com a rendu visite à quelques heures de leur déplacement à Sochaux pour le compte de la 36ème journée du championnat.

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Rencontre avec Rencontre avec Mamadou Niang
Mamadou Niang et notre journaliste  
Mamadou Niang et notre journaliste
© grioo.com
 

En quelques mots, pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

Mamadou Niang, né le 13 Octobre 1979 à Matam au Sénégal. Je suis international Sénégalais, et j’évolue au Racing Club de Strasbourg.

En parlant justement de football, qu’est-ce qui vous a motivé à embrasser cette carrière ? Et quel est votre parcours ?

Au départ, quand j’étais plus jeune, je ne pensais pas en faire ma profession. Mais après, j’y ai pris goût. J’ai commencé par évoluer dans de petits clubs de quartiers avec des amis. C’est au cours de ces matches que j’ai été repéré par les recruteurs du Havre. J’ai intégré leur centre de formation pour un séjour de 3 ans. Cela s’est très bien passé. Ensuite, j’ai quitté le Havre pour aller à Troyes, puis de Troyes, j’ai évolué à Metz avant d’arriver au RC Strasbourg.

Il y a moins d’une semaine, vous avez remporté la coupe de la ligue, qui est votre premier trophée. Quelles ont été vos impressions ?

Pour la plupart d’entre nous, c’était la première finale et c’est clair qu’il y avait beaucoup de pression au regard de l’enjeu. Nous étions donc non seulement soulagés mais aussi fiers de remporter cette coupe. Maintenant, c’est mon premier.

Mamadou Niang  
Mamadou Niang
© grioo.com
 

Vous allez rencontrer le FC Sochaux (NDLR : l’interview a été réalisée à la veille du match ) et c’est un match important en vue d’assurer votre maintien en Ligue 1. Dans quel état d’esprit aborderez-vous cette rencontre et êtes-vous optimiste quant à l’avenir du RCS ?

Ce sera un match très difficile à jouer parce que Sochaux reste sur deux défaites je pense. Ils auront à cœur de se rattraper devant leur public. En plus, c’est un derby. Pour eux ça tombe bien ; il faudra qu’on s’accroche et je pense qu’il y a moyen avec beaucoup de concentration et beaucoup de détermination de remporter ces 3 points.

Revenons à votre carrière internationale. Vous êtes en tête, en compagnie du Togo, de votre groupe éliminatoire pour la coupe du monde 2006. Pensez-vous que les lions de la Teranga se qualifieront et rééditeront l’exploit de la dernière coupe du monde ?

Nous avons les qualités pour, nous avons les joueurs pour, en somme, nous avons une bonne équipe. De plus, le retour de Khalilou Fadiga, après ses problèmes de santé, nous fera du bien. Et ses dernières prestations le prouvent.

Mamadou Niang  
Mamadou Niang
© grioo.com
 

Vous faites une bonne saison et des recruteurs ont des yeux rivés sur vous. Où vous voyez-vous la saison prochaine ?

Pour l’instant, je préfère ne pas me prononcer vu que la saison n’est pas finie et que Strasbourg n’est pas encore sauvée de la relégation. Cela ne serait pas respectueux pour mon équipe de penser à mon sort alors que nous formons un collectif. J’attendrai la fin de la saison et après on en reparlera.

Thierry Henry, à travers sa campagne « Stand Up Speak Up », a stigmatisé le racisme dans les stades. En avez-vous été victime ?

Oui, c’est déjà arrivé mais cette année un peu moins. Je pense que le public français commence à comprendre que bien que nous soyons des hommes de couleurs, nous sommes avant tout des humains, des joueurs de football comme les autres. Nous personnellement, nous faisons notre métier et nous nous amusons en cherchant à gagner des matches, ce d’autant que c’est le fait d’une minorité.

Que compte faire Mamadou Niang pour aider au développement du football en Afrique et au Sénégal en particulier ?

C’est vrai que les moyens financiers font défaut sur le continent. Cependant, d’ici, nous ne pouvons pas grand-chose parce que nous ne gagnons pas encore des gros salaires comme certains de nos collègues qui évoluent dans de grands clubs. Toutefois, nous essayons d’aider nos proches, ceux qui nous sollicitent, nos amis et de mettre nos familles à l’abri en espérant un jour pouvoir aider un plus grand nombre, en particulier les jeunes footballeurs.

Merci Mamadou Niang pour ces propos.





Rencontre avec Arthur Boka.
Arthur Boka  
Arthur Boka
© grioo.com
 

Bonjour Arthur Boka, pour nos internautes qui ne vous connaissent pas, qui êtes-vous ?

Je m’appelle Arthur Boka, je suis joueur au Racing Club de Strasbourg au poste de défenseur et j’ai 22 ans.

Comment êtes-vous arrivé au football et quelle a été votre parcours ?

Déjà tout petit, j’avais envie d’en faire mon métier surtout lorsque j’admirais mes « grands frères » de l’Asec Mimosas (NDLR : équipe la plus populaire du championnat ivoirien). Pour moi, jouer était un peu comme naturel ; même à l’école, j’y pensais. Alors, j’ai décidé d’embrasser la carrière de footballeur.
Mon parcours a été assez rapide. En effet, pensionnaire de l’Académie de Jean-Marc Guillou, je ne suis pas passé par l’Asec Mimosas comme mes devanciers Gyapi, Aruna, Kolo Touré et les autres. Je suis directement venu à Beveren. C’est un club de première division belge qui permet aux « académiciens » de s’adapter au football européen avant d’aller jouer dans d’autres clubs. Et de Beveren, où j’ai joué deux ans, je suis venu au Racing Club de Strasbourg.
Quelles ont été vos impressions après votre premier trophée remporté, la coupe de la ligue ?

Je suis très heureux d’avoir gagné cette coupe parce que l’année dernière j’avais échoué en finale de la coupe de Belgique avec Beveren. J’étais donc malheureux et cette victoire sonne comme une revanche. De plus, remporter à 22 ans un trophée aussi important fait plaisir. Mon palmarès commence à se garnir.

Arthur Boka  
Arthur Boka
© grioo.com
 

Parlons des Eléphants de Côte d’Ivoire. Vous avez une génération dorée et vous faites la course en tête des éliminatoires pour le Mondial 2006 dans un groupe qui comprend également le Cameroun et l’Egypte. Comment vous sentez-vous à quelques matches de l’exploit tant attendu par un peuple ?

Nous ne nous occupons ni du Cameroun, ni de l’Egypte. Nous ne pensons qu’à nous, à notre jeu. Il y a une bonne ambiance dans l’équipe et nous avons de bons joueurs. De plus, tout le monde s’implique, se donne à fond pour l’équipe nationale ; d’autant que nous avons le public avec nous. Je pense que nous allons nous qualifier et nous ferons tout pour ne pas perdre de matches, ce serait la meilleure des façons d’assurer notre qualification.

Et pour vous personnellement, que représente cette coupe du monde ?

Déjà à 23 ans, jouer une coupe du monde c’est un exploit pour moi mais aussi pour ma famille. Donc, je pense me donner à fond pour y participer et cela fait partie de mes objectifs.

Parlons maintenant d’un sujet un peu plus triste. Quels mots avez-vous pour vos compatriotes en ces temps de crise en Côte d’Ivoire ?

Je voudrais juste leur dire que ça ne sert à rien de faire la guerre, qu’ils déposent les armes et s’embrassent car Dieu nous demande de nous aimer les uns les autres. C’est ce qu’il y a de plus important. C’est pourquoi, nous ferons tout pour nous qualifier à la coupe du monde car cela pourra aider à ramener la paix en Côte d’Ivoire et dans les cœurs des Ivoiriens.

Merci Arthur Boka et bonne chance pour la suite.

       
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afrique   cameroun   senegal   togo   
 
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