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Kenya Human Right Commission
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650 Kényanes, qui affirment avoir été violées par des soldats britanniques lors d'entraînements au Kenya, ont obtenu une aide juridique leur permettant d'assigner en justice le ministère de la défense à Londres, a-t-on appris, mercredi 2 juillet, auprès de leur avocat, Martyn Day. Les femmes ayant obtenu cette aide juridique britannique pourront désormais poursuivre le ministère devant la justice anglaise pour demander des compensations à l'armée, a expliqué M. Day.
Selon les plaignantes, ces viols se sont répétés de manière systématique depuis 1977, sans que le ministère n'intervienne pour y mettre fin. Certaines victimes assurent avoir subi des viols en réunion de la part de soldats qui considéraient, selon elles, ces attaques comme une activité de loisir. Plusieurs dizaines de ces femmes violées ont donné naissance à des enfants métis marginalisés au sein de leur communauté, selon leur avocat.
Martin Day a par ailleurs insisté sur le véritable traumatisme que constitue pour les femmes kényannes le fait d'admettre publiquement avoir été victime d'un viol, car elles risquent notamment d'être répudiées par leur mari. |
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La plupart des plaignantes sont originaires de la ville d'Isiolo (est du Kenya), a indiqué la BBC. L'armée britannique, qui effectue chaque année des manœuvres au Kenya, dispose d'un camp d'entraînement dans cette région. "Lorsque ces femmes sont venues me voir pour la première fois il y a six mois, je ne pouvais pas croire qu'elles disaient la vérité", a expliqué M. Day à la BBC-radio. "Mais plus nous nous sommes rendus dans des commissariats, dans des cliniques, des hôpitaux ou des bureaux du gouvernement, et plus nous avons pu trouver des documents prouvant que les femmes s'étaient plaintes de ces viols sur une période de 30 ans. (...) Ce qui nous préoccupe vraiment, c'est le fait que (ces viols) ont été signalés pour la première fois en 1977 aux commandants de l'armée britannique, et qu'aucun effort n'a été fait, à notre connaissance, pour tenter de les empêcher."
Le ministère de la défense britannique s'est pour sa part refusé à tout commentaire sur ces accusations de viol. "Ces allégations font l'objet d'une enquête en cours par la section spécialisée de la police militaire", en coopération avec les autorités kenyanes, a déclaré le secrétaire d'Etat à la défense, Adam Ingram, dans un communiqué transmis à la BBC.
L'an dernier, Martin Day avait déjà obtenu du ministère 4,5 millions de livres (plus de 7 millions d'euros à l'époque) de dédommagements pour plus de 200 Kényans victimes d'explosifs abandonnés par l'armée britannique dans leur pays. Les Kényans, membres des tribus Masaï et Samburu, accusaient l'armée britannique de négligence dans le nettoyage de deux grands terrains de manoeuvres qu'elle utilise au Kenya depuis les années 50.
D'après Le Monde |
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