
La fondation panafricaine Ki Yi a désormais 20 ans.
Cette modeste demeure située au carrefour de la Riviera II sur une pente revêt un visage inimaginable ; à l’entrée nous sommes tout de suite fasciné par l’architecture ; la peinture des murs nous révèle l’immense talent artistique de Wêrê Wêrê Liking et ses filleuls.
Ici au village Ki Yi c’est l’art dans toutes ses variétés : La peinture, la sculpture, le design, la danse, les chants, la musique, la théâtre , le ballet...Bref, le village Ki Yi est une véritable école d’art.
Avec 4 membres au départ (Wêrê Wêrê Liking, Bomou Mamadou, Boni Gnahoré, Zêrêl N’Jock), le Ki Yi M’Bock compte aujourd’hui une centaine d’artistes.Chaque artiste doit apporter sa touche personnelle en témoigne la particularité de leur coiffure.
Plusieurs générations ont été formées dans divers domaines comme Manou Gallo qui est aujourd’hui installée en Belgique, Honakamy Tapé qui fait une carrière solo. Cependant d’autres sont encore là pour parfaire leur art et en espérant un jour intéresser les promoteurs et producteurs.
Pehoula Zêrêhoué, chorégraphe, danseuse, chanteuse est l’une des cadettes du village Ki Yi. Elle y est entrée en 1989 ; pendant ses 16 ans de carrière elle a beaucoup appris auprès de ses aînés : « Ma base c’est ici » dira-t-elle. Mais Mme Djédjé née Pehoula Zêrêhoué est à la recherche de producteur pour sa carrière solo.
Lors de la cérémonie d’ouverture marquant les 20 ans du village Ki Yi Wêrê Wêrê Liking a rappelé les moments inoubliables de sa vie et de ses « enfants » dans une émotion .Comme pour dire « Ah ! être artiste demande beaucoup de sacrifice. » |