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Jean-Michel Basquiat connut un succès fulgurant dans le New-York artistique des années 80
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gallerywalk.org |
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Une retrospective est consacrée au peintre d'origine haïtienne disparu à l’âge de 27 ans (né le 22 décembre 1960, décédé le12 août 1988)
Jean Michel Basquiat est né dans une famille de la moyenne bourgeoisie de Brooklyn d’un père haïtien et d’une mère portoricaine qui l’entraîne dès son plus jeune âge dans les musées. A la suite du divorce de ses parents, Basquiat est confié à son père et déserte souvent le foyer partenel, passant plusieurs mois dans la rue au milieu des "junkies" de Washington Sqaure.
C’est là qu'il s’initie au graffiti sur les murs de la ville. Ses premières œuvres sont signées "SAMO"(Same Old Shit)...
A la fin des années 70, le monde artistique new-yorkais est en pleine effervescence. Les toiles de Basquiat qui séloignent de l’art conceptuel des années 70 rencontrent un vif succès. Ce dernier passe du graffiti à l’art "classique" sans difficultés. A 22 ans, ses toiles sont exposées dans une des plus grandes galeries de Manhattan. Il devient l’un des artistes les plus en vogue du New-York des années 80.
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La Joconde vue par Jean-Michel Basquiat
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En 1983, il cosigne ses toiles avec le célèbre Andy Warhol, un des membres les plus influents de la scène artistique new-yorkaise de l’époque. Les expositions de ses œuvres deviennent des événements. En 1985, il fait la couverture du New-York Times Magazine. En 1986, il se rend pour la première fois en Afrique et expose à Abidjan. Surnommé le "Picasso noir" par ses admirateurs, ou "l’Eddie Murphy de la peinture" (on est dans les années 80), Basquiat meurt en 1988 des suites d’une overdose, au même âge que Jimmy Hendrix qui le fascinait, ce qui contribue à faire de lui une légende...
Dans ses toiles, Basquiat met en scene les personnages de bande dessinée, des silhouettes vaudou ou africaines, rend hommage aux héros ou grands athlètes noirs américains, aux jazzmen comme Charlie Parker, Miles Davis...Il dénonce la place de l’argent dans la société en représentant la Joconde transformée en billet de banque...
A la question de savoir si pour lui la peinture était une arme contre le racisme, il répond que "faire du bon art est déjà une revanche".
Une soixantaine de toiles de l’artiste ainsi qu’un ensemble d’objets peints sont exposés à la Fondation Dina-Vierny Musée Maillol à Paris jusqu’au 23 octobre.
"Jean Michel Basquiat, peintures-histoire d’une œuvre", Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, 59-61, rue de Grenelle, Paris 7è jusqu’au 23 octobre 2003
Avec JDD/Yasmine Youssi
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