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Fofo Forey Fumey
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Photo Fofo Forey Fumey (libre de droit) |
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Pouvez-vous présenter votre association aux grioonautes et indiquer les raisons qui ont poussé à sa création ?
Hair Communication est le fruit d’un vieux rêve. Il s’adresse aux professionnels de la coiffure pour cheveux crépus et frisés. A force de fréquenter le milieu de la coiffure grâce mon travail de photographe, les coiffeuses se sont ouvertes à moi. Et j’ai compris qu’elles avaient besoin de s’organiser, de montrer leur savoir-faire, de valoriser leur profession. De par mon métier, je suis à la croisée des chemins, entre les médias que je peux contribuer à leur ouvrir, et la recherche du beau qui est une préoccupation permanente pour leurs clients. Le but de Hair Communication est de développer les moyens permettant de valoriser les activités des salons de coiffure. Un des axes majeurs de ce développement est la formation aux jeunes et la mise à niveau pour les professionnels confirmés. C'est aussi de favoriser les échanges des professionnels du secteur en Europe, en Afrique, et dans les DOM-TOM. Grâce à des partenariats privilégiés, les membres de Hair Communication pourront aussi bénéficier de prêts à des conditions très étudiées pour réaliser leurs projets, des assurances compétitives, etc.
Les salons afro-antillais ont la réputation d'avoir du personnel "formé sur le tas", d'être gérés de façon artisanale, que pourra leur apporter votre association ?
Il est vrai que cette réputation leur colle à la peau. Mais il faut savoir qu’il n’existe en France aucune école qui apprenne à traiter le cheveu crépu. Les étudiants apprennent donc à coiffer le cheveu européen et c’est seulement à l’occasion de stages chez des professionnels de la coiffure pour cheveux crépus qu’ils se forment. Donc, la raison de cette réputation sulfureuse ne tient pas aux coiffeurs eux-mêmes. C’est pourquoi nous proposerons des formations en Angleterre et en France à tous les coiffeurs désireux d’évoluer et de se tenir à la pointe des nouvelles techniques. Nous avons d’ailleurs un partenariat avec la Splinter’s Academy de Londres et les inscriptions sont ouvertes pour le premier stage qui s’y tiendra les 22 et 23 septembre prochains. |
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De gauche à droite: Winston Isaacs (maître-coiffeur américain), Charon Cameron (présidente de la Splinter Academy) et Fofo Forey Fumey
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Photo Fofo Forey Fumey (libre de droit) |
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La première journée traitera des nouvelles techniques de coupe alors que la deuxième sera l’occasion de découvrir les moyens spécifiques de traiter les cheveux naturels. C’est une tendance de fond qui s’annonce et à laquelle les coiffeurs doivent être sensibles car c’est aussi un moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires. En effet, les femmes et les hommes qui ne défrisent pas leurs cheveux sont à la recherche de professionnels sachant s’en occuper avec expertise.
Quant à la gestion artisanale dont vous parlez, nous tenterons d’y apporter une réponse grâce à des séminaires et des ateliers où des professionnels de la gestion, de l’optimisation des coûts, par exemple, viendront prodiguer conseils et astuces.
Les salons afro-antillais ne travaillent pas ensemble pour avoir par exemple une centrale d'achats commune, et refusent parfois d'utiliser des produits développés par les "concurrents". Comment comptez-vous améliorer cette situation ?
Il s’agira d’un vrai travail de sensibilisation pour changer les comportements. Ce sera fait à travers les rencontres, les séminaires. Quand les coiffeurs se connaîtront, se fréquenteront, ils verront qu’ils ont la même problématique et qu’ils sont concurrents et non pas ennemis. Mettre en commun ses forces, c’est le secret de la réussite d’une corporation. |
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Winston Isaacs, Karine Barclays (membre de Hair Communication) et Charon Cameron
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Photo Fofo Forey Fumey (libre de droit) |
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Plus globalement, il existe très peu d'événements pour promouvoir la coiffure afro-antillaise ou de catalogues ne présentant pas que des modèles afro-américains. Votre association a là aussi des choses à apporter ?
Certainement. C’est même l’une de nos priorités. Il s’agira de faire connaître la créativité de nos coiffeurs qui n’ont pas l’occasion de s’exprimer autant qu’ils le voudraient. Pour cela, nous allons organiser des shows, des concours. Des catalogues montrant des réalisations « bien de chez nous » pourront servir de support au choix des clients qui ne seront plus cantonnés aux modèles afro-américains. Nous aussi, nous avons de jolies mannequins et modèles dont nous aurons bientôt besoin. De même, nous allons élargir notre domaine d’intervention pour impliquer aussi les créateurs de bijoux, les stylistes, etc. Tout ce petit monde peut d’ores et déjà nous contacter. Parce que le talent existe aussi de ce côté de l’Atlantique, même si la pénurie de nos catalogues et évènements le fait parfois oublier.
Le mondial de la coiffure se tiendra du 17 au 19 Septembre prochains. Comment compte y participer votre association et que pourrait-elle apporter à ses adhérents dans ce domaine ?
Hair Communication est encore un nourrisson puisqu’elle n’a qu’un petit mois. Nous n’avons pas pu préparer une participation active pour cette édition du MCB. Cependant, nous serons sur le terrain pour nous faire connaître. Entre-temps, nous sommes en négociation avec les dirigeants du salon pour avoir des tarifs abordables pour nos adhérents. |
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Photo Fofo Forey Fumey (libre de droit) |
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D'après vous, qu'est-ce qui rend votre association crédible dans ses propositions par rapport à d'autres tentatives d'unification du monde de la coiffure "afro"?
Quelques tentatives de fédérer cette profession se sont soldées par des échecs. Nous comptons en tirer les leçons. Mais Hair Communication est un outil que nous mettons à la disposition des coiffeurs. Le contenu en est évolutif et dépendra de leurs suggestions, de leur implication. Nous verrons si les professionnels vont s’approprier cet instrument. Je crois qu’ils ont passé la période de passivité, de récriminations et qu’ils sont prêts à passer à l’étape suivante : être acteurs de leur propre développement. Parce que de plus en plus de salons européens et même les grandes chaînes commencent à attirer une clientèle jusque là captive. La compétition sera de plus en plus rude, et le seul moyen d’y faire face sera de proposer aux clients des prestations à la hauteur de leurs attentes. Non seulement en termes d’expertise professionnelle (défrisage, soins, conseils) mais aussi en termes d’accueil, de rendez-vous pris et respectés, de qualité esthétique des salons.
Comment joindre votre association, et comment peut-on vous contacter ?
Nous sommes joignables de préférence à l’e-mail suivant : haircommunication@hotmail.com. Les téléphones sont les suivants : 01 43 79 28 41 ou 06 03 84 45 72. |
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