
C’est l'Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) qui à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide qui tombe le 10 septembre a fait l’annonce hier. Cinq cas de suicide sont enregistrés en moyenne par semaine à Antananarivo.
De manière chiffrée, les statistiques révèlent qu’entre 2002 et 2005, 915 tentatives de suicide ont été constatées dans la capitale, dont 50,15% de femmes et 68,75% de jeunes de 16 à 30 ans. Et depuis le début de l'année 2005, près de 103 Tananariviens, âgés entre 13 et 30 ans, ont essayés de mettre fin à leurs jours: huit y sont parvenus.
Les raisons de se drame sont divers. "La dépression, l'anxiété et les troubles engendrés par des problèmes familiaux, sentimentaux, sont autant de raisons qui poussent les jeunes de cette tranche d'âge à se suicider. A cela s'ajoutent les échecs scolaires et le sentiment d'être négligés par les parents", explique Herizo Raveloson, responsable de l'INSPC. Pour les adultes, toujours selon lui, le suicide représente un échappatoire à un problème jugé insurmontable.
La plupart des ces candidats au suicide vivent dans les quartiers pauvres ou les zones périphériques. Sinon, tous les milieux sociaux y sont représentés.
Si vous êtes tenté,un médecin légiste explique que ceux qui ont décidé de se suicidé ont généralement recours à des doses massives de nivaquine ou de chloroquine. D'autres ingurgitent du rhum ou autre boisson alcoolique.Mais il est préférable de rester en vie. N'est-ce pas?
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