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La Côte d'Ivoire
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cia.gov |
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les rebelles ivoiriens, dévoilent peu à peu leur "plan de bataille" pour les prochains mois En déclarant qu'ils "prendront leurs responsabilités le 30 octobre à minuit", date de la fin du mandat de cinq ans du président ivoirien Laurent Gbagbo.
L'élection présidentielle semble désormais impossible à organiser à cette date, en raison du blocage politique et du retard pris dans les préparatifs matérielsLe premier acte de ce plan, ont ils annoncé, sera d'engager une bataille juridique pour obtenir le départ du président ivoirien Laurent Gbagbo.
Selon une source proche de la rébellion, sur la base d'un document, déjà confectionné, les FN, qui souhaitent une transition sans Gbagbo, vont "alerter sur le vide constitutionnel" en Côte d'ivoire. Gbagbo a affirmé récemment que la Constitution lui permettait de rester en poste jusqu'à élection du nouveau président.
Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique), a suggéré la semaine dernière que la transition soit menée par Souleymane Diarra. Dans les rangs de la rébellion on évoque, en particulier, "pour l'après 30 octobre": soit un départ des FN et de l'opposition politique du gouvernement de réconciliation nationale, devenu "caduc", soit pousser Gbagbo "à la faute" pour qu'il "renvoie" ce gouvernement.
Par ailleurs, les FN entendent prêter "oreille attentive" aux contestataires dans les rangs de l'armée régulière, après notamment l'appel en août de l'ancien chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Mathias Doué, limogé le 13 novembre 2004. Le général Doué avait affirmé qu'il allait "faire partir" Gbagbo.
Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a brandi implicitement dimanche la menace de sanctions contre quiconque ferait obstacle aux efforts de paix en Côte d'Ivoire, assurant que le Conseil de sécurité de l'Onu saurait prendre ses responsabilités. Les sanctions prévues consistent en un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager.
Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, avait évoqué la menace de sanctions internationales le 10 septembre dernier, après avoir annoncé que l'élection présidentielle ivoirienne ne pourrait se tenir à la date prévue le 30 octobre, faute de préparatifs suffisants. Le Conseil de sécurité considère la tenue d'élections "libres, transparentes et justes" comme une condition essentielle à une sortie de la crise politico-militaire qui secoue la Côte d'Ivoire depuis trois ans.
Depuis une tentative avortée de coup d'Etat le 19 septembre 2002, le pays est coupé en deux, le nord étant sous contrôle de la rébellion dont le principal quartier général est à Bouaké. Aujourd'hui, quelques observateurs pensent que la solution devrait venir de "l'ivoirité" à l'origine selon eux du problème.
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