|
 |
  |

Gbagbo affirme qu’il ne négociera plus. Voilà résumée en une phrase, l’actualité de la crise ivoirienne ces dernières 24h.
En effet, Le président ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé, mardi à Abidjan, qu'il ne négocierait plus avec l'opposition et la rébellion des Forces nouvelles (FN) pour régler la crise en Côte d'Ivoire. Pour lui, « C'est fini. On a fini de négocier. Maintenant ce qu'il faut, c'est l'application des résultats des négociations » a t-il déclaré alors qu’il procédait à l'inauguration du "Palais de l'unité" dans le quartier populaire d'Abobo.
Il a par ailleurs ajouté qu’il était fatigué parce que pense t-il "Quand on va discuter, c'est pour que chacun dise son problème, ce qu'il a sur le cœur, mais chaque fois, ils disent des problèmes, et quand on les règle, ils soulèvent d'autres problèmes", a t-il expliqué.
Concernant l'élection présidentielle du 30 octobre, dont le Secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a affirmé début septembre qu'elle était impossible à organiser le chef de l'Etat ivoirien pense que le retard pris dans les préparatifs, est dû à l'absence de désarmement.
Dans une lettre adressée au Secrétaire général des Nations unies, Koffi Annan et diffusée quelques heures auparavant, Laurent Gbagbo avait déjà annoncé son "rejet par avance d'une saisine de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sur la Côte d'Ivoire en raison de l'implication directe de certains pays membres de cette organisation dans le conflit ivoirien", sans les citer nommément.
|
|

Un propos qui selon quelques observateurs traduit aussi le duel ouvert qui existe entre les présidents Gbagbo et Obasandjo du Nigeria. En clair il ressort que ce message n’est pas écrit à l’attention de Kofi Annan, mais c’est la question de la prochaine implication du Président de l’Union Africaine qui est en jeu. Gbagbo ne veut pas de Obasanjo. Ni de près ni de loin.
Entre le Président ivoirien et son homologue nigérian, le courant ne passe plus depuis des mois, pour ne pas dire que leurs relations sont dans la zone rouge.
A l’origine de cette brouille, le ras-le-bol exprimé par le Président Obasanjo face aux blocages quasi permanents que connaît le processus de paix, notamment dans l’application sur le terrain des dispositions des Accords de Linas Marcoussis.
De leur côté, les FN, qui réclament, comme les principaux partis de l'opposition, une "transition sans M. Gbagbo" à compter du 30 octobre, ont entrepris une tournée dans la sous-région ouest-africaine pour "rechercher une solution", après leur rejet de la médiation sud-africaine, qu'elles accusent de "parti pris".
Le président nigérian, Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'UA, qui a rencontré mardi en privé le Premier ministre ivoirien Seydou Diarra, souhaite que la CEDEAO conduise une médiation pour tenter de mettre fin à la crise ivoirienne.
Ce que récuse encore le chef d’Etat ivoirien et le journal ivoirien Le Patriote a titré : Gbagbo torpille la nouvelle médiation. Ce qui nous laisse penser c’est le début d’un nouveau feuilleton dans la crise ivoirienne.
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 25 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|