De nombreux organismes offrent une assistance juridique et des services sociaux. C’est en tout cas ce que révèle Susan Ellis, du Département d’Etat américain à Washington, sur allAfrica.com D’après elle, les immigrants qui arrivent dans la région de Washington, qui comprend le Maryland et la Virginie, ils peuvent s'adresser à de nombreuses Ong à but non lucratif et à plusieurs organismes fédéraux qui offrent conseils et assistance.
On apprend alors que l'African Immigrant and Refugee Foundation (Fondation pour les immigrants et les réfugiés africains) et l'American Friends Service Committee renseignent gratuitement, au cours des conférences publiques sur les lois, pratiques et politiques relatives à l'immigration.
Mary Wendeln, une spécialiste des services d'immigration de passage au sein de l'organisation non gouvernementale CASA du Maryland, affirme que les informations fournies sur le site Web des Services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS) « (...) sont les meilleures que l'on peut trouver. Chaque document y est détaillé, et chaque procédure y est décrite. »
« Depuis la promulgation de la loi dite « Patriot », de nombreuses barrières à l'immigration ont été érigées du fait de la menace terroriste. » et Mme Wendeln explique que certains pays africains pouvaient figurer sur une liste de source potentielle de menace. Il est donc judicieux pour les ressortissants de tels pays, lorsqu'ils se sentent visés, de contacter une organisation ou un avocat bénévoles.
Pour bénéficier de cette assistance juridique, vous devez vous rapprocher du Capital Area Immigrants' Rights Coalition, CAIR.
Il se pourrait même qu’en ce moment, un projet de loi qui, s'il était adopté, autoriserait les étudiants étrangers sans titre de séjour mais ayant séjourné aux États-Unis pendant cinq ans à fréquenter l'université en bénéficiant du tarif préférentiel réservé aux habitants de l'État où se trouve l'établissement concerné, soit en étude. Ceux qui ont des problèmes, par exemple au niveau de l'obtention d'un permis de travail, doivent se rapprocher des Ong telles que « Ayuda » (qui signifie « aide » en espagnol) pour obtenir une assistance juridique.
Un statut temporaire d'immigrant (TPS) accordé aux ressortissants de certains pays ou régions victimes de conflits, de catastrophes naturelles ou autres circonstances extraordinaires temporaires est en voie de confection. Certains Africains, tels que les Burundais, bénéficient de ce statut. « C'est également le cas des Libériens depuis 1990. Les ressortissants de la Somalie, du Soudan, du Salvador, du Nicaragua et du Honduras peuvent également en bénéficier. »
Si vous vous heurté à des problèmes de discrimination, vous pouvez appeler les deux numéros de téléphone suivant : (202) 305-9349, et 1-800-255-7688 ( appel gratuit). Si vous êtes réfugié ou avez obtenu le droit d'asile, vous avez le droit de travailler.
Il y a de nombreuses agences et Ong qui s'occupent des cas de traite des personnes et des femmes et enfants victimes de mauvais traitements.
De plus, diverses associations aident et abritent les femmes victimes d'abus de leurs employeurs ou de leur conjoint. La Loi sur la violence contre les femmes (VAWA), qui autorise les épouses de citoyens américains ou de résidents permanents à réclamer indépendamment leur statut d'immigrant lorsqu'elles sont victimes de mauvais traitements, est souvent évoquée ; tandis que le Tahirih Justice Center aide les victimes à trouver un avocat bénévole.
Le visa T est réservé aux victimes de la traite des personnes. Des personnes amenées aux États-Unis contre leur gré et forcées de se prostituer, par exemple. Il vas de soit pour les personnes attirées aux États-Unis par des promesses d'emploi et qui, une fois sur place, ne sont pas payées et sont victimes de mauvais traitements. Deux organisations qui ont sauvé des victimes de ces abus sont « Break the Chain » et CASA.
Enfin, sachez que vous devez payer les impôts, très utile si vous sollicitez la nationalité américaine. Vous avez dit bienvenue?
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