
Le ministre des transports du Cameroun, Dakolé Daïssala est revenu hier sur la crise qui secoué la Cameroun Airlines, du 16 au 18 septembre dernier. Les avions de l’entreprise avaient été suspendu par la Françe. Comme le rappelle le quotidien Mutations qui revient sur la rencontre du ministre des transports avec la presse, cette suspension avait été décidée par la Direction générale de l'aviation civile française, qui reprochait à la compagnie camerounaise plusieurs faillites techniques.
Sur la suite de cette affaire on apprend que :
Le cabinet indépendant commis pour faire un audit de la Camair, est arrivé au Cameroun dimanche dernier, en provenance de Paris. Le cabinet Sofrania a débuté son travail lundi, avec l'inspection du fonctionnement même de la compagnie. Suivra ensuite, l'audit de l'exploitation au sol puis d'un vol long courrier de Camair. Un debriefing avec les autorités aéronautiques camerounaises est prévu ce vendredi, et la remise du rapport au gouvernement camerounais probablement la semaine prochaine.
Sur la navigabilité de la Camair , il précise qu’elle « n'est pas en cause. D'ailleurs, ni Camair ni son partenaire Air France n'ont décélé la fuite hydraulique -qui est tout de même quelque chose de grave-signalée par la Dgac. »
Parlant des documents techniques envoyés par la Camair à la Dgac (à la demande de celle-ci), Dakolé Daissala révèle qu’ « ils ne sont jamais parvenus à temps à leur vrai destinataire, lequel s'est empressé néanmoins de suspendre la Camair avec un grand randam médiatique. »
Et lorsqu’on demande au ministre s’il s’agissait d'un complot contre la compagnie nationale camerounaise?
Dakolé Daïssala, dit ne pas vouloir verser dans cette analyse. Mais il s’étonne de la soudaineté de la décision de la Dgac, et de l'exploitation qu'en ont fait les médias français pour ternir l'image de la Camair.
Le ministre des Tranports a conclu en disant que la Camair, qui est en bonne voie de privatisation, compte quatre appareils dans sa flotte répondant aux normes requises.
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