
Une fois de plus on reparle d’immigration. Une fois encore ce sont les africains qui sont cités comme « Les miséreux qui tentent le tout pour le tout ». La dernière actualité jeudi soir sur ce sujet, d’après une nouvelle AP, faisait état d’un nouvel assaut de la clôture marquant la frontière entre le Maroc et l’Espagne, enclave de Melilla. Cette fois se sont trente personnes qui en sont sortis blessés et deux autres ont trouvé la mort, selon les autorités de Madrid sous réserve des victimes qu’il y’aurait du côté marocain.
Avant Melilla il y’a eu, quelques heures seulement avant, un autre assaut donné par 500 clandestins africains dans l’enclave de Ceuta au nord du Maroc. Cette fois là le bilan avait fait état, en dépit de la différence de chiffre avancé, de cinq morts et 91 blessés. Voilà deux exemples qui illustrent à suffisance l’entreprise maladroite et au combien dangereuse dans laquelle s’engagent tous les jours de nombreuses personnes identifiées comme originaires du sud du sahara. Des opérations qui se soldent toujours toutes aussi horriblement.
Même que parfois on y retrouve beaucoup de femmes, pas étonnant me diriez-vous mais quand on rapporte la présence d’un bébé parmi les victimes on est quelque peu choqué. L’Afrique serait-elle devenue détestable, invivable à ce point ! Nous ne pensons pas. Surtout qu’à y regarder de près l’occident n’offre pas toutes les garanties d’une vie meilleure. Car pendent qu’on parle de ces tentatives d’immigrations ratées, il faut en pensant à ceux qui ont réussi à passer, rappeler à notre souvenir l’image de ces nombreux africains délogés « manu militari » en France mais davantage encore de ces nombreux sans papiers rapatriés de force dans leur pays d’origine. Malheur pour ceux-ci quand on sait toutes les railleries, au delà de la compassion de surface, qui vont les accueillir à leur retour au bercail. Nous sommes dans l’ère de la mondialisation qui géographiquement signifie qu’on échange/partage à distance, technologies de l’information oblige. Donc toute rencontre où venue chez quelqu’un doit être indispensable…sinon, comment comprendre la politique des cotas ou encore le débat entre le « Droit du sol » et le « Droit du sang ».
Dans tous les cas, après les incidents de mardi et de mercredi dernier, auxquels, il faut désormais ajouter celui de jeudi soir, des responsables marocains et espagnols réunis dans le cadre du sommet de Séville vont certainement tabler sur la méthode à adopter pour résorber ce phénomène de plus en plus récurent au niveau du détroit de Gibraltar. Selon les autorités locales, il y’a plusieurs milliers de personnes qui tentent de le franchir en empruntant de frêles esquifs, surnommés "pateras" en espagnol. Le problème est tout aussi récurent entre le Maroc et la Mauritanie et entre la Tunisie et les îles italiennes au sud de la Sicile.
En somme, il faut tout simplement dire que avant d’aller chez les autres vous feriez mieux de vous assurez que vous êtes le bienvenue car personne ne serait heureux de savoir qu’on entre chez lui par effraction. Et comme nous le savons tous, la meilleure des choses qui puisse vous arriver là bas c’est l’indifférence et au pire…l’expulsion. En tout cas c’est le moindre mal qu’on vous souhaite parce que de notre avis on est toujours bien chez soi.
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