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Omar Bongo, candidat à un nouveau mandat
Comme on pouvait tous s’y attendre, le président gabonais Omar Bongo Ondimba, a annoncé samedi qu'il serait candidat à un nouveau mandat de sept ans à la présidentielle prévue d’ici la fin de l'année au Gabon. La date n’étant pas encore officiellement connue, l’on sait toutefois que le scrutin qui se déroulera à un tour devrait se tenir en fin novembre-début décembre.
A la tête de l’Etat gabonais depuis 1967, il prétend ainsi répondre aux nombreuses motions de soutiens d’appel à candidature de ses sympathisants :"Face à toutes ces demandes, face à tout ce que j'ai vu et entendu, je vous dis tout simplement: oui, j'accepte". Une pratique de plus en plus courante dans le continent où des chefs d’Etats, après plusieurs décennies au pouvoir prétendent rester sur la demande du peuple. C’était encore le cas il y’a quelques années du défunt président togolais, Eyadema. Sa déclaration de candidature, savamment orchestrée et préparée ces derniers jours, aucun observateur de la scène politique gabonaise n’est surpris d’apprendre que Omar Bongo soit le "candidat naturel" de la majorité présidentielle qui comporte outre le Parti démocratique gabonais, PDG, 42 autres partis sur à peu près 50 partis d’opposition qui existent au Gabon. C’est dire si une nouvelle victoire d’Omar Bongo est inévitable face à une opposition réduite et affaiblie.
Aussi, maintenant que le président sortant s’est officiellement positionné dans la course, ses potentiels adversaires vont devoir se dévoiler. La candidature la plus attendue étant celle de Zacharie Myboto, ancien ministre et fidèle du chef de l'Etat, il a récemment décidé de changer de camp en créant un parti d'opposition. Autre candidat pressenti, Pierre Mamboundou, président de l'Union du peuple gabonais (UPG), principal leader de l’opposition, il est arrivé deuxième à la présidentielle de 1998 avec 16,54% des voix, contre 66,88% pour Bongo. Pour l’istant, dix partis de l'opposition ont fait bloc vendredi et ont annoncé leur refus de siéger à la Commission nationale électorale (CNE) et en dénonçant un "hold-up électoral" en préparation. Cependant, l’initiative d’une candidature unique reste improbable.
Le Gabon indigné par les médias ivoiriens
Le gouvernement gabonais a publié vendredi un communiqué, diffusé par le quotidien L’Union, à travers lequel il exprime sa vive indignation et élève ses protestations les plus énergiques, face à la nouvelle campagne de dénigrement et d'insultes orchestrée par divers organes de presse ivoiriens contre le chef de l'Etat gabonais.
«Ce jeudi 29 septembre 2005, plusieurs journaux ivoiriens, en particulier «Fraternité Matin», «Notre Voie», et «Le Temps», agissant manifestement de façon concertée et avec le feu vert des autorités du pays, accusent, sans apporter la moindre preuve, le chef de l'Etat gabonais d'intervenir dans les affaires politiques ivoiriennes et de proposer notamment, un gouvernement de transition qui exclurait le président Laurent Gbagbo (...)». Le communiqué poursuit : «A l'appui de leurs assertions, les médias ivoiriens, relayés avec une étonnante légèreté par certains organes de presse internationaux en quête de sensationnel, affirment que le secrétaire général de la présidence de la République gabonaise aurait, sur ordre, adressé le 16 septembre 2005, une lettre dans ce sens au secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)».
Le communiqué précise que le gouvernement «dénonce en conséquence, une fois de plus, avec la plus grande énergie, ces attaques basses et mesquines contre l'éminente personnalité de El Hadj Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d'Etat d'Afrique, dont la sagesse est unanimement reconnue et saluée à travers le monde entier». Le gouvernement gabonais invite enfin «les responsables des médias ivoiriens et leurs mentors, à balayer d'abord devant leur propre porte. Rappelle et réaffirme la décision ferme prise, depuis un certain temps déjà, par le président Omar Bongo Ondimba, de ne plus s'occuper, jusqu'à nouvel ordre, du dossier de la crise ivoirienne, tout en se réservant le droit d'exprimer le moment venu, son opinion à ce sujet, dans les instances africaines et internationales compétentes».
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