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Note: des liens en fin de page vous permettent de voir une vidéo des événements
Violences policières à la Nouvelle-Orléans, les policiers réfutent la thèse d’une dérive raciste
Après Katrina, la ville fait une fois de plus tristement parler d’elle. Robert Davis, instituteur retraité de 64 ans, a été ce week-end la victime d’une « bévue » des forces de police de la Nouvelle- Orléans.
Alors qu’il sortait pour acheter un paquet de cigarettes dans le quartier français de la ville, Davis a été pris à partie par trois officiers de police. Ces derniers ont battu le vieil homme, qui de retour sur les lieux s’étonne de voir autant de sang. « C’est mon sang ? Il semble que oui ».
C’est sur le trottoir faisant l’angle entre Bourbon et Conti street, que les policiers accusant Robert Davis d’ivresse sur la voie publique, ont procédé à une arrestation plus que musclée. Témoin de la scène un producteur de l’Associated Presse a pu filmer. Il a lui-même été pris à partie par les officiers de police.
« Je n’ai pas bu une goutte d’alcool depuis 25 » affirme Robert Davis.
Les trois policiers impliqués on plaidé non coupable suite aux charges reconnues contre eux. Le Département de la justice a ouvert une enquête.
Après une audience ayant fixé la date du procès au 11 janvier prochain, les officiers Lance Shilling, Robert Evangelist et S.M Smith, ont été relâchés. Ils ont également écopé d'une suspension sans paie pour la journée de dimanche dernier.
Le superintendant de la police M. Riley a déclaré pour sa part que : « la vidéo ne montrait qu’une partie de l’incident ». Il a part ailleurs ajouté que si l’enquête faisait état de bavure de la part des officiers impliqués, des mesures rapides seraient prises.
« Ce qui a été vu sur la vidéo est totalement inacceptable pour notre département » a confié M. Riley à la presse.
Robert Davis est noir et les officiers qui l’ont brutalisé sont blancs mais tous rejettent un éventuel caractère raciste des évènements.
Des points de sutures sous son œil gauche poché, un doigt bandé, des douleurs à l’épaule gauche ainsi qu’au dos, voilà les séquelles dont souffre la victime.
Deux policiers fédéraux étaient également présents lors de l’incident, le porte-parole de la police a déclaré que c’était à leur commandement de décider s’ils seraient poursuivis ou non.
Davis a déclaré que la confrontation est survenue alors qu’il s’informait sur le couvre-feu auprès d’un membre de la police montée, et qu’un autre officier est intervenu dans la conversation.
« Ce type est intervenu et je lui ai dit qu’il ne devait pas le faire » explique-t-il. « J’ai commencé à traverser la rue et bam !!!! Je m’en suis pris une. Tout ce que je sais c’est que le gars m’a attaqué en disant je vais te botter le cul.Et c’est ce qu’ils ont fait. »
La vidéo de l’Associated Press montre un policier frappant quatre fois au moins Davis sur la tête. Davis semble résister en se tortillant alors qu’il est plaqué au sol par quatre policiers.
Son avocat a déclaré qu’il n’avait pas résisté à la police.
Robert Davis était revenu d’Atlanta pour inspecter six maisons appartenant à des membres de sa famille et voir dans quelles mesures elles auraient pu être reconstruites. Il n’est plus sûr de vouloir s’établir à nouveau dans cette ville qui a été la sienne pendant 28 ans.
« C’est dans l’air, le chaos est là…je ne sais pas trop » conclut-il.
Cet incident survient alors que département de police, fait face à des allégations de brutalité et de corruption, doit gérer l’après Katrina ainsi que la démission du précédant superintendant de la police Eddie Compass.
Un fait divers dont l’image de la ville ce serait volontiers passée. |
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