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Obasanjo attendu vendredi à Abidjan pour consultation sur la désignation d'un nouveau PM ivoirien |

Le président nigérian Olusegun Obasanjo arrivera vendredi à Abidjan pour consulter les parties ivoiriennes autour de la nomination d'un nouveau Premier ministre ivoirien, a annoncé mercredi la présidence ivoirienne.
"Dans le cadre de l'application de la résolution 1633 de l'Onu, le chef de l'Etat nigérian, Olusegun Obasanjo, président en exercie de l'Union africaine (UA), arrivera vendredi matin à Abidjan pour une visite de travail", indiqué un communiqué de la présidence ivoirienne.
Initialement prévu avant la fin du mois passé, le déplacement de M. Obasanjo n'a pas pu être réalisé du fait que son pays avait été frappé, il y a une semaine, par le décès de la première dame et l'écrasement d'un avion de ligne.
Le 21 octobre, le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté la résolution 1633 en approuvant les prépositions de l'UA de maintenir M. Gbagbo à la présidence ivoirienne et de nommer un nouveau Premier ministre consensuel aux pouvoirs élargis pour poursuivre les accords de paix inter-ivoiriens.
L'Onu avait également prié M. Obasanjo de consulter les parties ivoiriennes en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre avant la fin d'octobre dernier.
(XINHUA) |
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Blâme pour le général Poncet, quatre militaires traduits devant un conseil d'enquête |

Les anciens commandants de Licorne sanctionnés: le général Poncet et son adjoint vont recevoir un blâme et être mutés, a annoncé mercredi le ministère de la Défense à la suite de l'enquête sur le décès d'un suspect ivorien appréhendé en mai dernier en Côte d'Ivoire. Un rapport qui établit que Firmin Mahé a été "étouffé" par des soldats français et que leur hiérarchie, informée s'est tue.
L'ancien commandant des forces françaises en Côte d'Ivoire, le général Henri Poncet, et son adjoint, suspendus dans le courant du mois d'octobre, vont recevoir un blâme et leur mutation a été décidée mercredi en conseil des ministres, a annoncé un communiqué du ministère de la Défense. Par ailleurs, trois militaires, présents dans le véhicule où Firmin Mahé a été tué, et leur chef de corps vont être traduits devant un conseil d'enquête.
Ces sanctions n'excluent pas des suites pénales, alors que le procureur du tribunal aux armées de Paris (TAP) a ouvert le 17 octobre dernier une information judiciaire contre X pour "homicide volontaire". La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a en effet ordonné la déclassification du rapport d'enquête de commandement et sa transmission au juge d'instruction "afin de permettre à la justice de disposer de tous les éléments en sa possession".
Le rapport de l'enquête de commandement établit que Firmin Mahé a été "tué par étouffement" par des soldats français dans un véhicule blindé, entre Bangolo et Man, le 13 mai dernier. Par ailleurs, le commandement de la force Licorne, "informé des faits", "ne les a pas portés à la connaissance de ses autorités hiérarchiques".
"Le rapport fait apparaître deux niveaux de responsabilités, celui de l'implication directe ou indirecte dans l'homicide d'une part, celui de la falsification des rapports et de la dissimulation de l'ensemble des faits d'autre part", ajoute un communiqué du ministère de la Défense qui souligne "la gravité des manquements avérés aux lois, règlements et obligations résultant du statut des militaires".
Outre l'adjudant-chef déjà suspendu, deux autres militaires dont l'enquête a établi qu'ils étaient présents au moment des faits sont suspendus, ajoute le ministère. Tous trois, ainsi que leurs chefs de corps, vont être traduits devant un conseil d'enquête "afin que soient proposées des sanctions adaptées à leurs responsabilités".
(AP) |
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