
A la FIAP Salle Jean Monnet, 30 rue Cabanis, 75014 PARIS
Métro Glacière
Informations, inscription et contact : 06 10 32 61 29
organisé par HEVEL
(Association d'aide aux peuples victimes de la violence, réunissant Arméniens, Juifs, Noirs)
Sous le patronage des journaux « l’Arche » et les « Nouvelles d’Arménie » avec le soutien de l’Amitié Judéo-Noire
www.amitiejudeonoire.com
d’Appui Rwanda, du Collectif pour les Parties Civiles pour le Rwanda,
de la Communauté Rwandaise de France, de l’Association Arménienne Sassoun
et du CO.V.RE.N. (Collectif de Vigilance pour la Restauration du Peuple Noir)
Le programme détaillé sera disponible sur les sites de Primo Europe http://www.primo-europe.org et de communauté on line : http://www.col.fr
Les génocides sont des crimes d’états, commis avec l’aide d’appareils d’états. Mais après la douleur du génocide, le vide et le manque, victimes et descendants doivent affronter les négationnismes.
Le négationnisme est une insulte aux victimes, aux survivants et à leurs descendants car il fait appel aux mêmes ressorts que le génocide lui-même, et permet aux bourreaux de se justifier. Les procédés sont souvent les mêmes : on relativise le crime, on crie à l’innocence des bourreaux, à la culpabilité des victimes et finalement on justifie les massacres génocidaires. Le négationnisme, c’est le génocide continué.
De plus en plus, des thèses négationnistes deviennent un enjeu de la propagande d’Etats, ce qui leur assure une diffusion planétaire. Certains Etats intègrent en effet le négationnisme dans leur identité et investissent des moyens considérables pour le soutenir. Ce faisant, ils s’associent aux bourreaux d’hier et risquent de devenir les bourreaux de demain. Les opinions publiques doivent être alertées, car c’est un enjeu primordial pour les droits humains.
Ce colloque mettra en lumière à la fois les spécificités et les mécanismes communs des négations des trois grands assassinats de masse du 20ème siècle : théories racistes, brouillage des faits et des valeurs, banalisation des crimes, effacement de la mémoire par destruction des preuves, non transmission ou falsification de la réalité.
L’association HEVEL rappelle que chaque fois qu’un peuple victime marque un point dans son combat pour la dignité, cela conforte tous les autres peuples victimes, même si parfois le chemin peut leur sembler encore plus long à parcourir : toute compétition entre victimes ne profite qu’aux bourreaux. Les peuples victimes ne peuvent vaincre le négationnisme que s’ils s’unissent et s’entraident ; afin de comprendre et d’expliquer les mécanismes et les procédés des négations ; afin de guérir ensemble du traumatisme trans-générationnel ; et afin de prévenir de futurs génocides.
Arméniens, Juifs, Tutsis : des Peuples face au négationnisme
Colloque le 6 novembre 2005 à Paris
– Programme provisoire au 24 juillet 2005
10h
Accueil Tony – Monique – Odile - Jean-Yves
Modérateurs : Alexandre Feigenbaum, Bernice Dubois
10h30
Loïc Ohanian, président de Hevel : ouverture, Présentation de Hevel – Charte, principe
Evocation du thème de l’esclavage, qui fera l’objet d’un prochain colloque
10h40
A- Introduction générale, Eléments communs à l’histoire des négationnismes
Meir Waintrater – journaliste
11h
Débat
11h15
B - Mise en place de l’idéologie génocidaire – regards psychanalytiques
Régine Waintrater, psychanalyste, maître de conférences Université Paris 7
11h35
Débat
11h50
C - Le négationnisme « politiquement correct » malgré la reconnaissance officielle de la shoah, Alexandre Feigenbaum, directeur de recherche
12h10
Débat
12h25
Déjeuner
14h
D- Mécanismes de la négation –Introduction générale aux 3 génocides Yves Ternon, historien
14h15
1/ Arméniens : Ara Toranian, président du Comité de coordination des Arméniens de France CCAF, journaliste
14h30
2/ Juifs : Gilles Karmasyn
14h45
3/ Tutsi : Assumpta Mugiraneza, présidente de Appui Rwanda
15h00
Débat
15h15
Pause
15h45
F- Prévention des génocides
Aspect thérapeutique Paul Kieusseian, victimologue
Aspect juridique : nécessité de faire passer la justice : Dafroza / Alain Gauthier
16h15
Débat
16h45
G - Synthèse & Conclusion - ouverture sur le prochain Colloque sur l’esclavage
B-Israël Feldman, victimologue |