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Nicolas Sarkozy à Bobigny le 31 octobre
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reuters |
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Trente-quatre policiers ont été légèrement blessés lors de la onzième nuit de violences en France, alors que 839 véhicules ont été incendiés, et près de 186 personnes interpellées...Au total ce sont plus de 4300 voitures qui ont été brûlées depuis dix jours.
Malgré l’intervention de Jacques Chirac hier, qui s’exprimait enfin publiquement (son silence avait été critiqué jusque dans les rangs de son parti, l'UMP) sur la crise qui secoue la France depuis une bonne dizaine de jours, le calme n’est pas revenu dans les banlieues où on assiste chaque nuit depuis dix jours à de véritables scènes de guérilla urbaine.
Hier, à la sortie du Conseil de sécurité intérieure convoqué autour de Dominique de Villepin, de Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie (défense), de Pascal Clément (justice), Thierry Breton (finances), de Jean-François Copé (budget) et de la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin, Jacques Chirac a prôné le respect de chacun, la justice et l'égalité des chances avantd'appeler au rétablissement de l'ordre public et de la sécurité.
Dominique de Villepin, qui a beaucoup été vu ce week-end devrait s’exprimer sur TF1 ce lundi, afin "pour faire le point sur la situation".
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Le premier ministre français a déclaré compter également sur un "renforcement des forces de sécurité partout sur le territoire où cela est nécessaire" et sur une "accéléreration des procédures de justice" pour "faire en sorte que les individus interpellés puissent être déférés devant les tribunaux en comparution immédiate". Il a également précisé qu'il dirait "aux Français les moyens que le gouvernement entend prendre et les mesures qu'il entend proposer pour avancer dans la République que nous souhaitons", celle de "l'égalité des chances".
Nicolas Sarkozy était lui en visite dès dimanche soir à l'hôpital d'Evry pour rendre visité à des policiers bléssé. Sarkozy a déploré que des tirs de grenaille aient visé la tête des fonctionnaires.
Le ministre de l'intérieur s'est rendu ensuite à la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes où des nombreux jets de cocktails Molotov ont été lancés tout au long de la soirée. Il avait auparavant visité la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis. Reste que pour l'instant, il n'y a aucun signe de sortie de crise tangible. Les événement ont peut-être été pris un peu à la légère lors de leur début il y a une dizaine de jours.
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