 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Le ministre de l'intérieur français Nicolas Sarkozy
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Il y a eu moins de violence urbaine dans la nuit de mardi à mercredi, 13e consécutive à être marquée par des troubles et la première durant laquelle un certain nombre de communes ont appliqué un couvre-feu.
D'après la Direction générale de la police nationale (DGPN) à 04h30, 573 véhicules ont été incendiés au plan national, contre 860 la nuit précédente à la même heure. On note une baisse plus forte en province (431 contre 685) qu'en Ile-de-France (142 contre 175), a commenté Patrick Reydy, de la cellule communication de la DGPN.
Le nombre de personnes interpellées est, lui, en augmentation, s'établissant à 204 à 04h30 contre 151 la veille à la même heure, pour l'ensemble de la France.
La mesure d'instaurer un couvre-feu prise par Dominiqu de Villepin lundi soir rencontre l'approbation d'une grande majorité de français (73 % favorables d'après un sondage publié par le journal "Le Parisien".
Toutefois, de nombreux incidents ont été enregistrés, à Paris comme en province : Nice, Lyon, Bordeaux etc. Nicolas Sarkozy s'est rendu à Toulouse où il a déclaré devant des policiers, gendarmes et pompiers que la "force légale de la république" l'emporterait sur "la force brutale des bandes".
|