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Cheryl Carolus est membre du consortium feminin "Peotona Capital" qui a acquit une partie du capital de De Beers, numéro 1 mondial du diamant
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Le Black Economic Empowerment à l’œuvre pour De Beers en Afrique du Sud
Le géant sud-africain du diamant, De Beers a annoncé mardi 8 novembre 2005 la vente de 26 % des opérations minières de De Beers Consolidated Mines (DBCM) à une firme "noire" dans le cadre du respect de la charte minière et d’une opération de Black Economic Empowerment (B.E.E) pour un montant de 3,8 milliards de rands (478 millions d’euros).
Cet accord représente le plus grand changement dans le capital de De Beers depuis sa création en 1888. Le gouvernement sud-africain a créé le "B.E.E" qui peut se traduire par émancipation économique des Noirs pour faire participer les Noirs sud-africains à la vie économique du pays, en faisant entrer des actionnaires noirs dans de grandes entreprises sud-africaines jusqu’à présent contrôlées en totalité par des Blancs.
Mais les critiques s’étaient rapidement fait jour. L’opinion publique accusait le B.E.E de ne profiter qu’à une petite minorité de gens riches souvent les mêmes, et proches de l’African National Congress, le parti de Thabo Mbeki.
Ponahalo Investment Holdings, qui prendra 26 % du capital de De Beers, sera contrôlée à 50 % par d’anciens employés et retraités sud-africains (17 400 personnes) du numéro 1 mondial du diamant. Parmi les actionnaires, trois "broad-based trusts" réprésentant des groupes de femmes défavorisées, de personnes handicapées et de communautés vivant autour des mines possédées par De Beers Consolidated Mines. Figure également au nombre des actionnaires de Ponahalo Holdings le consortium féminin "Peotona Capital", possédé par quatre femmes : Cheryl Carolus, Dolly Mokgatle, Wendy Lucas-Bull et Thandi Orleyn. |
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Lindiwe Benedicta Hendricks, ministre des mines et de l'énergie en Afrique du Sud
©
gov.za |
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Le président de Ponahalo Investment Holdings est Manne Dipico, qui est un membre éminent de l’ANC, mais n’a jamais joué de rôle particulier dans les précédentes opérations de Black Economic Empowerment.
La ministre des mines et de l’énergie Lindiwe Benedicta Hendricks, a exprimé sa satisfaction de voir une opération de Black Economic Empowerment bénéficier à des communautés défavorisées. Elle a aussi souligné que les "usual suspects" dont le nom avait été souvent associé aux précédentes opérations de B.E.E n’étaient pas de la partie (les plus fameux bénéficiaires du B.E.E sont des hommes d’affaires comme Patrice Motsépé, Cyrille Ramaphosa ou Tokyo Sexwale). De Beers avait été par le passé critiqué par des membres du gouvernement et par Thabo Mbeki lui-même qui s’était offusqué du fait que Tony Trahar, président d’Anglo American, principal actionnaire (à 45 %) de De Beers Consolidated Mines, parle de l’existence d’un "risque politique" en Afrique du Sud.
La vice-ministre des mines et de l’énergie Lulu Xingwana avait déclaré que le gouvernement était "exaspéré et déçu" par De Beers qui ne jouait pas le jeu de la transformation raciale de l'économie. La compagnie avait finalement nommé il y a deux mois pour la première fois un Noir, David Noko, au poste de directeur général en remplacement de Jonathan Oppenheimer, qui est un descendant du fondateur de De Beers.
De Beers contrôle plus de 50 % du marché mondial du diamant brut et a réalisé en 2003 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dollars pour 670 millions de dollars de bénéfices. |
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