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 Museveni sera t-il candidat à sa propre succession?
Un récent changement de constitution devrait permettre (s’il le souhaite) à Yoweri Museveni d’être candidat à sa propre succession lors des élections qui auront lieu en mars 2006.
Il n’est pas encore certain à 100% que Museveni se représente car il est au pouvoir depuis 20 ans. Museveni est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat et a formé un gouvernement regroupant les différentes composantes politiques du pays.
L’Ouganda est entré depuis dans une période de stabilité, avec une croissancé économique réelle, et des résultats probants en matière de lutte contre le SIDA.
Mais à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, on trouve que 20 ans c’est long. Qui plus est, les interventions de l’Ouganda dans les pays voisins ont suscité la colère des pays frontaliers.
La plus grosse crise provoquée par les ougandais a eu lieu en RDC où les soldats de Museveni se sont déplacés, initialement pour empêcher les rebelles d'entrer sur le territoire ougandais. Mais ensuite l'Ouganda a été accusé de rester sur le territoire de la RDC pour exploiter les richesses de l’est du pays à son propre profit.
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Même les Etats-Unis, qui soutenaient sans faille Museveni se sont montrés quelque peu irrités par ses vélleités d’hégémonie et ont suspendu leur aide militaire jusqu’à ce que Museveni retire son armée de RDC.
Le principal concurrent de Museveni est Kizza Besigye qui fut candidat en 2001 où il avait été crédité de 30 % des votes. Besigye fut autrefois le médecin et l'allie de Musevenu, ce qui explique sas doute l'hostilité de ce dernier à son égard. Besigye avait fui le pays craignant pour sa sécurité. Il est revenu en Ouganda il y a un mois environ, mais est actuellement en prison pour « trahison ».
Besigye et 22 autres accusés risquent la peine de mort. Selon son épouse, Kizza Besigye a reçu des menaces et des intimidations depuis son retour. Lors de sa comparution au tribunal, 14 militaires armés, qui n’étaient pas en uniforme, l’attendaient ostensiblement à la sortie. Des émeutes ont éclaté à Kampala, suite à son arrestation.
L’ambassade des Etats-Unis a demandé un procés rapide et équitable, sans conséquence sur les élections présidentielles de mars 2006. Besygue dément bien évidemment les charges retenues contre lui.
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