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Omar Bongo candidat à sa propre succession
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Elections en vue au Gabon où Omar Bongo brigue un nouveau mandat
Agé de 70 ans, le président gabonais, « doyen des chefs d’Etat en Afrique » (il est président du Gabon depuis 1968) sera candidat le 27 novembre à sa propre succession. Il brigue un nouveau mandat qui risque selon toute vraisemblance d’être le dernier.
Comme nombre de ses pairs africains, le président gabonais a fait modifier la constitution afin de pouvoir se représenter. Bongo doit faire face à cinq candidats dont le désormais célèbre Zacharie Myboto, ancien proche du régime qui a décidé d’aller tenter sa chance dans l’opposition. Myboto a même publié un livre pour décrire la façon dont il voyait l’avenir du Gabon.
Reste que ces élections ne présentent guère de suspense, car Bongo est une nouvelle fois "favori" tant les conditions du scrutin le favorisent : Scrutin à un tour, date des élections avancées à la dernière minute...
Selon Sylvestre Ratanga, un proche de Myboto cité par le journal français "Le Figaro", les quarante années de règne d’Omar Bongo peuvent se voir ainsi : "Voici quinze jours, raconte-t-il, le président a inauguré deux bâtiments : le Sénat et un hôpital militaire. Le Sénat a été baptisé du nom d'"el-Hadj Bongo". Tout à côté, l'hôpital militaire a reçu le nom d'"Omar Bongo". Ces bâtiments sont, tous deux, situés le long de l'avenue Omar-Bongo et pas loin de l'hôpital Jeanne Ebory. Jeanne Ebory est le nom de la mère du président. Pas loin, il y a aussi l'université Omar Bongo...". |
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Agé de 59 ans et aujourd'hui privé de passeport, l'ex-ambassadeur du Gabon en Allemagne, continue et déclare, faussement étonné, au journaliste : "Soit personne n'ose dire la vérité au président, soit il n'en fait qu'à sa tête. Ce Monsieur a tellement pris l'habitude d'agir comme si le budget du pays lui appartenait qu'il continue sur sa lancée en ayant perdu tout sens de la réalité. Il a tant pris. Tant, tant".
L’après Bongo n’a pas encore commencé, mais on y pense de plus en plus ouvertement au Gabon, où naguère encore, un tel sujet aurait été tabou. Certains suggèrent même que Bongo serait malade et quelque peu affaibli. Quoiqu'il en soit, rendez-vous le 27 novembre.
"Le Figaro" consacre dans son édition du 23 novembre un article qui risque de faire jaser au Gabon, et de ne pas faire que des heureux au sein de l'entourage du président. Il est intitulé "Nouvelles présidentielles tronquées au Gabon"... |
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