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Un malade ougandais, en phase terminale
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doctorswithoutborders.org |
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L'épidémie de sida pourrait pousser l'économie sud-africaine à la faillite, si les autorités n'agissent pas avec plus d'agressivité pour combattre le fléau, indique une nouvelle étude de la Banque mondiale. Le pays, où plus de 20% des personnes âgées de 15 à 49 ans sont infectées, pourrait voir son produit intérieur brut par tête amputé de la moitié en trois générations, soit d'ici environ 90 ans, préviennent les auteurs. Ceci est vrai pour l'Afrique du Sud, mais aussi pour les pays les plus touchés par la maladie.
Partant de cet exemple en Afrique du sud, la Banque mondiale a une nouvelle fois pressé les gouvernements à faire plus pour endiguer la maladie mortelle.
Selon l'institut financier international, l'impact à long terme du virus du sida est nettement plus dommageable que pourraient le laisser croire les précédentes estimations.
Rappelant que 42 millions de personnes dans le monde sont infectées, dont 29,4 millions sur le seul continent africain, la Banque mondiale juge que les statistiques - en omettant tout ou partie des conséquences humaines de la maladie - n'ont pas jusqu'ici pris en compte l'étendue de la crise. «Lorsque nous rencontrons un ministre des Finances pour évoquer le sujet, il vous répond que les statistiques montrent que le sida ne coûte que 1 à 1,5% de croissance au PIB et vous dit : voulez-vous réellement me faire réécrire mon budget pour ça ?», déplore Shanta Daverajan, co-auteur du rapport. |
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Un malade zambien
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usnews.com |
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Or, pour évaluer les conséquences de la maladie, il faut aussi prendre en compte trois facteurs, rappelle-t-elle :
le sida tue les jeunes adultes détruisant leur capacité à transmettre leur connaissance aux autres,
il «prive également leurs enfants de cela même dont ils auraient besoin pour devenir des adultes économiquement productifs - l'attention de leurs parents, le savoir et la capacité à financer leur éducation», et,
enfin, les investissements dans l'éducation des jeunes enfants sont moins attractifs du fait des risques qu'ils attrapent la maladie.
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Au fur et à mesure que la transmission des savoirs diminue, l'économie va commencer à ralentir, avec une menace croissante d'effondrement |
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Le rapport |
En clair, si au début de l'épidémie, les dégâts peuvent sembler limités, «au fur et à mesure que la transmission des savoirs diminue, l'économie va commencer à ralentir, avec une menace croissante d'effondrement».
«Quelles leçons en tirer pour les politiques publiques ?» s'interrogent les experts.
«Là où la prévalence est basse, il est d'une extrême importance de contenir la maladie. Là où l'épidémie est plus avancée, il faudra un effort budgétaire déterminé pour combattre la maladie et ses effets économiques», répondent-ils.
Tout faire pour protéger la population de la maladie «n'est pas seulement une affaire de compassion, mais c'est aussi vital pour l'avenir économique d'un pays», résument-ils.
D'après Les Echos |
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