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arthur antunes coimbra dit "zico"
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L’équipe du Brésil 1982 est sans doute l’une des plus belles de l’histoire du football. Composée de Arthur Antunes Coimbra dit Zico, de Falcao, Eder ou encore Socrates, les brésiliens apparaissent en ce mois de juin 1982 comme les méga favoris de la coupe du monde qui se déroule en Espagne et leurs résultats plaident pour eux.
En effet, durant les mois précédents la coupe du monde, ils ont rencontré et battu l’Allemagne deux fois (2-1, puis 1-0) l’Espagne une fois (1-0), la France de Platini au parc des princes (3-1), le Portugal (3-1), l’Irlande 7-0. Ils sont invaincus depuis le 10 janvier 1981, soit 20 matches consécutifs sans défaite, pratiquent un football spectaculaire et attractif, « à la brésilienne » qui leur vaut l’admiration de tous les fans de ballon rond de la planète.
Le premier tour les place dans un groupe composé de l’Urss, de la Nouvelle-Zélande, et de l’Ecosse.
Pour leur premier match, devant 70 000 spectateurs à Séville, le 14 juin 1982, les brésiliens battent les soviétiques, leurs adversaires les plus coriaces du groupe par 2-1. Les soviétiques avaient pourtant ouvert le score à la 33è minute suite à une erreur du gardien brésilien Perez.
Socrates égalise pour le Brésil et Eder double la mise à la suite d’une action de toute beauté :
Passe de Polo Isodoro pour Falcao qui laisse le ballon passer entre ses jambes, Eder arrive en embuscade, se « pique » le ballon pour lui même et frappe des 20 mètres. Dassaev, le gardien soviétique, un des meilleurs de l’époque, est battu.
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Lors de leur second match, les brésiliens affrontent l’Ecosse, qui est facilement battue 4-1 bien qu’elle ait ouvert la marque à la 18è minute. Le Brésil égalise par Zico, puis marque trois buts supplémentaires par Oscar, Eder et Falcao.
Pour leur dernier match, une formalité, le Brésil bat la Nouvelle Zélande 4-0, buts de Zico (*2), Falcao et Serginho. A l’issue de ce premier tour, le Brésil a fait une démonstration de force, et reste plus que jamais le grand favori de la compétition.
Au second tour, les choses sérieuses commencent, puisque le Brésil est dans un groupe composé de l’Argentine, championne du monde en titre, qui compte dans ses rangs un jeune prodige nommé Diego Maradona, et de l’Italie de Dino Zoff.
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Lors du leur match contre l’Argentine, devant 45 000 spectateurs, le Brésil ouvre la marque dès la 12è minute après un superbe coup franc de 30 mètres de l’extérieur du pied gauche sur la barre transversale d’Eder, qui est repris par Zico. Serginho double la mise pour le Brésil en deuxième mi-temps, avant que Junior ne marque un troisième but, suite à une superbe combinaison à cinq des brésiliens. L’Argentine réduit la marque à la fin du match, et Maradona est expulsé, suite à un mauvais geste sur Zico. Le Brésil continue sur sa lancée et affronte l’Italie pour une place en demi-finale.
Les italiens ont démarré poussivement cette coupe du monde, ne se qualifiant pour le deuxième tour que grâce à une différence de but meilleure que celle des Camerounais, et après avoir effectué trois matchs nuls. Ils battent néanmoins l’Argentine 2-1 lors de leur premier match de ce second tour, mais sont loin d’être favoris contre les brésiliens. L’histoire va pourtant bafouiller.
Les brésiliens peuvent se contenter d’un match nul, alors que les italiens doivent absolument l’emporter.
Lors de ce match décisif, l’Italie compte dans ses rangs un certain Paolo Rossi, qui n’a encore marqué aucun but après quatre matchs au cours de cette coupe du monde. C’est pourtant lui qui ouvre la marque dès la 5è minute. Le Brésil ne panique pas et revient dans la partie sept minutes plus tard suite à une égalisation de Socrates, après un beau drible de Zico. Mais, une erreur défensive de Cerezo permet à Paolo Rossi d’inscrire son second but de la partie. Le Brésil revient une nouvelle fois au score à 22 minutes de la fin, grâce à une frappe de Falcao.
Malheureusement, à la 75è minute, Junior encore lui, oublie de « remonter » et remet en jeu Paolo Rossi, qui marque son troisième but consécutif. Le Brésil ne reviendra plus, et est ainsi éliminé d’une coupe du monde qui lui semblait pourtant promise.
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junior poursuivant paolo rossi
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Les italiens remportent ensuite le trophée en battant la Pologne et l’Allemagne, et Paolo Rossi, qui n’avait marqué aucun but lors de ses quatre premiers matchs termine meilleur buteur de la compétition avec six buts marqués lors de ses trois derniers matchs.
Les brésiliens seront à nouveau présents en 1986 au Mexique, mais seront éliminés par la France de Michel Platini en quart de finale lors du fameux match de Guadalajara, qui se joua aux tirs aux buts.
La génération de Zico et Socrates quitta la scène internationale sans avoir remporté de trophée mondial. Mais reste incontestablement dans le cœur des amoureux du ballon rond. Les brésiliens remporteront de nouveau la coupe du monde en 1994 après 24 ans de disette.
En 2002, la nouvelle génération des Ronaldo, Ronaldinho, Rivaldo, Roberto Carlos et Cafu a eu bien du mal à se qualifier pour le Japon et la Corée, terminant loin derrière l’Argentine dans la zone Amsud, mais ils restent cependant des candidats potentiels au titre de champion du monde, « héritage » brésilien oblige…
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