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Sommaire |

Analyse des marchés financiers
Les indices africains
Actualités économiques
Conseil: Compte tenu du grand nombre d'informations dans l'actualité économique de la semaine, nous vous conseillons d'imprimer cet article pour pouvoir le consulter à tête reposée. |
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Analyse des marchés financiers sur la semaine écoulée : |

La saison des résultats semestriels ou annuels partout dans le monde. Du coup, nous enregistrons des très fortes variations dans les cours suivant les résultats ou les anticipations de résultats des principaux groupes cotés. Le moins qu’on puisse dire est que l’humeur est à l’optimisme chez les investisseurs spécialisés sur le continent. La plupart des bourses
Les plus fortes hausses cette semaine ont été enregistrées sur l’indice industriel de la bourse d’Harare (+29,21%), sur l’indice All Share de Gaborone (Botswana) (+4,82%) grâce en particulier ici à un afflux d’ordres d’achat sur les titres bancaires, sur l’indice GSE de la bourse d’Accra (+2,32%) et enfin sur celle de Jo’burg qui gagne 1,95%.
La progression du JSE est notamment tirée par les financières qui bénéficient de la vigueur du rand, la monnaie locale. En effet, une monnaie plus forte est susceptible selon certains économistes de soutenir la consommation dans le pays. Par ailleurs, des entreprises importantes comme De Beers ou Anglo Platinium qui publient plutôt leurs résultats semestriels viennent de publier des résultats supérieurs aux prévisions.
Au rayon des baisses significatives, on recense essentiellement Lagos qui perd 2,94% à cause principalement des compagnies pétrolières comme Total ou Texaco Nigeria (des informations feraient état Vendredi, dernier jour de cotation de la semaine, d’une reprise des conflits ethniques et des troubles sociaux qui avaient déjà entraîné une chute de la production en Mai dernier dans le pays). |
Les indices africains |

Indices |
Cotation 25/07/2003 |
Cotation au 18/07/2003 |
cotation au 31/12/2002 |
Performance sur la semaine |
Performance depuis le début de l'année |
JSE All share |
8747 |
8579,6 |
9277,22 |
1,95% |
-5,72% |
ACI All share |
553,45 |
527,99 |
541,28 |
4,82% |
2,25% |
Indice BVRM |
65,6 |
65,38 |
74,24 |
0,34% |
-11,64% |
GSE All Share |
2260,5 |
2209 |
1395,31 |
2,33% |
62,01% |
NSE 20 |
1963,2 |
1934,1 |
1362,85 |
1,50% |
44,05% |
MSE All Share |
327,59 |
327,58 |
458,77 |
0,00% |
-28,59% |
SEMDEX |
477,6 |
481,5 |
399,26 |
-0,81% |
19,62% |
NSX Overall Index |
302,2 |
301,7 |
305 |
0,17% |
-0,92% |
All share |
14029,7 |
14454,8 |
12137,72 |
-2,94% |
15,59% |
USE Composite |
99,7 |
99,7 |
95,69 |
0,00% |
4,19% |
Swazi All share |
154,2 |
154,2 |
178,19 |
0,00% |
-13,46% |
Composite* |
158 |
159,3 |
151,85 |
-0,82% |
4,05% |
LUSE Index |
385,6 |
382 |
334,75 |
0,94% |
15,19% |
ZSE Industrial |
447717 |
346494 |
103495,1 |
29,21% |
332,60% |
source : www.grioo.com |
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Actualités économiques |
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Le président tchadien, Idriss Debby
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tit.td |
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Le Tchad a obtenu mardi le versement de 7 millions de dollars par le Fonds monétaire international (FMI) au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC/PRGF), selon un communiqué du Fonds. Le FMI a également indiqué qu'il renonçait à sa demande de remboursement anticipé de 7,6 millions de dollars qu'il avait formulée fin juin parce que le Tchad avait fourni des informations erronées sur des retards de paiements. De plus, le Fonds a accepté, à la demande du Tchad, de prolonger d'un mois, au 6 janvier 2004, la durée de la facilité. La Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance est accordée par le FMI aux pays les plus pauvres. Ce type de crédit, très avantageux, porte un taux d'intérêt de 0,5% et est remboursable sur 10 ans avec une période de grâce de 5 ans et demi. Pour l'heure, le Tchad a tiré 37,2 millions de dollars sur le total de 47,6 millions dollars qui lui a été alloué, a précisé le FMI. Le Fonds conseille également au gouvernement tchadien de ne pas trop se reposer sur les revenus pétroliers qui vont bientôt rentrer dans les caisses de l'Etat et notamment de poursuivre "ses efforts d'amélioration de la collecte de l'impôt".Le FMI demande aussi au Tchad de réformer son allocation des fonds publics et d'améliorer "d'urgence l'exécution budgétaire dans la santé et l'éducation, de construire des infrastructures de base dans les régions rurales, et de compléter les réformes" de gouvernance, un domaine où des mesures supplémentaires seraient les bienvenues. |
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Le Fonds Africain de Développement
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afdb.org |
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Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé un don de 2,32 millions d'unités de compte (UC), équivalant à $3,25 millions pour financer le projet d'appui à la gestion économique au Tchad, annonce un communiqué de l'institution financière publié mercredi.
En améliorant la gestion économique, ce projet vise à optimiser les efforts de lutte contre la pauvreté au Tchad.
Il va contribuer à améliorer la programmation, le financement et le suivi des programmes, la gestion de la dette publique suite à une meilleure maîtrise de l'exécution de certaines fonctions clefs en mettant à la disposition de la Direction de la dette, de consultants de haut niveau pour le recyclage de ses agents. |
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Le président ivoirien, Laurent Gbagbo
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http://www.afrique-express.com |
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DU PETROLE EN COTE D’IVOIRE : le champ pétrolier offshore dénommé Baobab, situé sur les côtes de Jacqueville (100 Kms au sud-ouest), démarrera sa production à partir du deuxième trimestre de 2005, a annoncé lundi soir à Abidjan le ministre ivoirien des Mines et de l'Energie, Emmanuel Monnet. L’exploitation du champ est supposé avoisiner 60 000 barils par jour, sera supervisée par la société d’exploration canadienne Natural Resources. La société canadienne attribue déjà les contrats de sous-traitance pour les différentes parties du projet comme la fourniture des barges, le forage, les puits, les systèmes de mouillage. Natural Resources qui est en partenariat notamment avec la société nationale PETROCI, a indiqué également que du gas naturel pourrait être découvert à l’occasion et vendu à la compagnie publique SOGEPE. |
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Energy Africa
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mbendi.co.za |
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DU PETROLE AU SENEGAL :
L'Etat du Sénégal a signé jeudi un contrat de recherche et de partage de production d'hydrocarbures offshore entre d'une part, l'Etat du Sénégal représenté par Petrosen et d'autre part Energy Africa Sénégal (filiale de la société sud africaine Energy Africa) indique vendredi le ministère des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique.
"Ce contrat de recherche et de partage de production entre l'Etat du Sénégal (représenté par Petrosen) et Energy Africa permettra de progresser en matière de prospection dans la région de Saint Louis (270 Kms au nord de Dakar)", a dit le ministre sénégalais des Mines, Macky Sall, qui a paraphé cet accord.
Le ministère précise que Energy Africa s'engage à réaliser des investissements de $9,5 millions soit environ six milliards de francs CFA, cet investissement concernera la phase des études géophysiques, géologiques et des forages.
Le communiqué note que Andrew Windham, responsable commercial de Energy Africa a estimé que le Bloc de Saint Louis offshore représente une zone supplémentaire de celle au sud de la Mauritanie et il espère que la prospection sur ce site d'une surface de 5.250 km2 aboutira à des résultats concluants
Un expert international sur les questions de fraude et de corruption, Schloss Miguel, qui vient de séjourner au Congo, a déclaré lundi à Brazzaville que la corruption dans le secteur pétrolier fait perdre 1,5 milliard de dollars par an à l'Afrique subsaharienne.
L'Union européenne a décidé d'accorder un financement de 55 millions d'euros au Kenya pour la réhabilitation de la route Mai Hahiu-Naivasha, sur une longueur de 96,3 Kms, annonce un communiqué publié jeudi à Bruxelles. |

Le gouvernement du Niger a adopté jeudi un projet de stratégie nationale de relance de la production et de la commercialisation de la gomme arabique, ont indiqué des sources officielles.
Le pays ambitionne de retrouver son rang occupé dans cette filière il y a une trentaine d'années.
"L'initiative de la stratégie concrétise la volonté du gouvernement à faire des produits forestiers non ligneux un élément important de l'économie nationale, de la lutte contre la désertification, et s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté", a indiqué un communiqué du secrétaire général du gouvernement.
De 1960 à 1970, le Niger produisait annuellement 40.000 à 60.000 tonnes de gomme arabique, mais par la suite, son potentiel de gommeraies a été détruit par la sécheresse, ramenant la production à 1.000 tonnes actuellement.
Depuis trois ans, près d'un milliard de francs CFA sont consacrés chaque année à des actions de relance de la filière, grâce notamment au Programme des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui a permis de produire et de planter 30 millions de plans de gommiers.
Emulsifiante, stabilisante ou épaississante, la gomme plus connue sous le nom de code de E414, s'utilise surtout en pharmacie, en cosmétologie ainsi que dans l'agro-alimentaire.
Le sac de 100 kg coûte 25.000 francs CFA sur le marché national, tandis que sur le marché international, la tonne se vend entre 400.000 et 800.000 CFA.
Le Niger est un pays sahélien de 11 millions d'habitants dont plus de 63 pour cent vivent en dessous du seuil de pauvreté |
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Le Nigéria
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Station de forage au Nigéria |
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Selon le quotidien Nigérian, This Day, le Nigeria, le plus grand producteur de pétrole en Afrique et le 6ème producteur de l’OPEP aurait perdu au cours des sept premiers mois de l’année, $47 millions des suites du vol de kérosène et du vandalisme des pipelines pétroliers.
L’année dernière déjà, le pays avait perdu 6 millions de barils, soit 3 jours de production à cause de ces actions.
L’exploreur Shell s’était plaint en Mai dernier que 10% de sa production sur son exploitation dans l’état du Delta River avait été volée. |
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Le FMI
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Fond Monétaire International |
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La Banque mondiale a promis ce Mercredi de recommencer à prêter des fonds au Kenya. La banque a elle aussi loué l’esprit nouveau de lutte contre la corruption en cours dans le pays depuis l’arrivée du président Mwai Kibaki.
Cette décision fait suite à la visite du président de la banque mondiale James Wolfensohn cette semaine. La banque mondiale et le FMI avaient suspendu leurs prêts au Kenya en 2001 après que le gouvernement de Daniel Arap Moi ait refusé de prendre des mesures pour lutter contre la corruption et accélérer la privatisation.
Toujours au Kenya, le gouvernement a abandonné les projets de privatisation du secteur de l’eau. Il préférerait initier des joint-ventures à la place avec le secteur privé pour la gestion de ce secteur au niveau de chaque commune. La ministre de l’Eau, Martha Karua a précisé que le gouvernement ne laisserait pas la gestion d’un secteur aussi vital entre les mains d’investisseurs privés dont le seul but est de faire du profit. Une commercialisation des services de l’Eau par le secteur privé serait d’après la ministre hors de portée de la majeure partie de la population.
Au Ghana, 40 sociétés de télécommunications étrangères seraient candidates à l’obtention de la troisième de licence d’opérateur téléphonique selon l’opérateur de communications nationales (NCA). Cet opérateur viendra s’ajouter aux opérateurs existants : Ghana Télécom et Western Télésystems (Westel). |
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Anglo American
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angloamerican.co.uk |
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En Afrique du Sud, l’actualité économique est essentiellement concentrée autour des cessions de parts des entreprises historiques à des groupes financiers noirs dans le cadre du « Black empowerment » qui est censé promouvoir l’accès des noirs au capital des grandes entreprises du pays. Cette semaine, AngloAmerican Platinium, le leader du secteur dans le pays et Khumana Platinium, se sont entendus pour exploiter à égalité une importante mine dans le complexe de Bushveld. Khumana Platinium est un consortium d’entreprises ayant des noirs essentiellement comme actionnaires.
Par ailleurs, New Africa Investments Ltd, le groupe de médias noirs sud-africains qui détient notamment les journaux The Sowetan et Leadership Magazine, ainsi que trois stations de radio a reçu une offre de rachat de l’intégralité de ses actions par un consortium mené par Investec, l’un des assureurs et gestionnaires d’actifs du pays.
KLM, la compagnie nationale néerlandaise a ajouté 2 destinations africaines à son réseau. Depuis ce Mercredi, il dessert 2 fois par semaine, les mercredis et les Vendredi, Malabo (en Guinée Equatoriale) et Douala (Cameroun). La compagnie explique que la demande pour les voyages d’affaires est importante vers ces deux destinations notamment de la part des compagnies parapétrolières. Les vols quitteront l’aéroport d’Amsterdam Schiphol à 9h55 et arriveront à 16h10 et 18h05 (respectivement à Malabo, puis Douala), puis elles repartiront de Douala à 19h35, puis 21h30 de Malabo. |

Le gouvernement congolais a adopté deux projets de décret attribuant des permis de recherches minières à la société canadienne Magnesium All Corporation et italienne Mining Italiana, a dit son porte-parole jeudi.
"Le premier projet de décret est celui portant renouvellement du permis recherche minière dit Permis Makola dans le département du Kouilou, Pointe-Noire, valable pour les sels connexes à la société Magnesium All Corporation et le second projet de décret est celui attribuant à la société Mining Italiana un permis de recherche minière pour le sel gemme et les sels potassiques, dit Permis Pointe Indienne, Pointe-Noire", a dit Alain Akouala, le porte-parole du gouvernement dans un compte rendu du conseil des ministres tenu mercredi soir.
Le premier texte détermine la base minérale du projet qui vise la production du magnésium métallique et d'autres dérivés par l'extraction et le traitement de la carnallite et des sels connexes.
Une étude a démontré la mise en ouvre technique et l'intérêt économique, ainsi que les retombées considérables en terme de création d'emplois, de réalisation d'infrastructures de base pour ce projet qui "connaît une évolution positive et gagne de plus en plus de crédibilité auprès des milieux financiers internationaux", a affirmé Akouala.
En novembre dernier le président du groupe Magnésium Alloy Corporation avait indiqué au gouvernement congolais que le développement industriel de ce projet d'exploitation du magnésium dans la région de Pointe-Noire est évalué à $820 millions dont $500 millions pour l'implantation de l'usine, $300 millions pour la fourniture de l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l'usine (120 mégawatts) et $20 millions pour la mine.
Le projet bénéficie de l'appui de la Banque Mondiale chargée de mobiliser les capitaux, car la totalité de source de financement est privée.
La production annuelle du projet est de 40.000 tonnes de magnésium primaire sous forme de lingot et d'alliage, alors que les réserves de ce minerai dans la zone sont estimées à 800 milliards de tonnes.
S'agissant de Mining Italiana, cette société exploite à travers sa filiale SEMI SA (Société d'Exploitation Minière Italienne) les mines d'or de Yangadou situées au nord-ouest du Congo. Cette société est également détentrice d'une autorisation de prospection pour les sels de magnésium, de potassium et de substances connexes sur la plaine côtière dans la région de Pointe-Noire.
Cette société se propose de poursuivre sa campagne géologique pour la réalisation d'un programme de recherches qui débouchera sur une étude de faisabilité, pour la création d'une unité de production de sel de cuisine et d'autres dérivés de sel potassique, a-t-il conclu. |
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L'OMC, Organisation Mondiale du Commerce
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rnw.nl |
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La Suède, membre de l'Union Européenne, a déclaré jeudi qu'elle assisterait quatre pays africains producteurs de coton dans leur combat contre les subventions accordées par l'Union à ses producteurs et qui constituent une entrave à l'exportation de coton des pays pauvres.
Le coton est l'une des spéculations agricoles dont les producteurs sont hyper protégés face aux concurrents des pays pauvres grâce aux taxes d'importation, qui selon les détracteurs, ne permettent pas aux pays en voie de développement de rivaliser sur une base égale.
Cette aide aux producteurs est devenue le principal sujet à polémiques des négociations continuelles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le commerce international.
Le Bénin, Burkina Faso, Mali et le Tchad -où le coton occupe une place importante dans les exportations- ont lancé un appel à l'OMC pour qu'elle interdise l'aide à la production du coton.
Le gouvernement de la Suède, où le coton n'est pas cultivé, a décidé de financer les quatre pays individuellement à hauteur de $56.000 pour les aider à poursuivre leur action auprès de l'OMC au sommet de Cancun au Mexique en septembre prochain.
"L'attention doit être portée sur des domaines où les pays africains ont des avantages compétitifs lorsque le commerce mondial est ouvert", a dit le ministre suédois du Commerce et de l'Industrie, Leif Pagrotsky. Ce dernier a toujours appelé au retrait des subventions de l'Union européenne aux agriculteurs.
La Suède, championne incontestée des mesures visant à promouvoir un partage plus équitable des richesses entre les pays riches et les pays pauvres, est l'un des premiers bailleurs de fonds internationaux au monde, en terme d'aide par habitant. |

La société De Beers, numéro un mondial du diamant, a annoncé ce vendredi à Jo’burg que ses ventes de diamants bruts ont augmenté au premier semestre plus fortement que prévu, de 2,75%, à 2,92 milliards de dollars.
Anglo American Plc, le deuxième groupe minier mondial, possède 45% de De Beers, le reste du capital étant détenu par la famille sud-africaine Oppenheimer et par l'Etat du Botswana.
De Beers, qui précise que, pour le semestre, sa contribution aux résultats d'Anglo American atteindra 248 millions de dollars, estime que si la demande de diamants reste forte au second semestre, ses résultats annuels pourraient dépasser ceux de 2002.
Par ailleurs, la compagnie annonce avoir négocié avec un syndicat de banques un crédit renouvelable de 2,5 milliards de dollars, en diverses monnaies, qu'elle affectera au refinancement d'un crédit de 4,55 milliards signé en mars 2001.
Elle précise que 25 banques appartenant à onze pays différents participent à ce financement qui devrait être signé le 30 juillet prochain. |

Le gouvernement du Niger a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour la privatisation de la société nigérienne des produits pétroliers (Sonidep), indiquent vendredi de sources officielles.
L'Etat qui détient la totalité du capital de celle-ci a décidé de la cession de 51% en lots aux plus offrants des professionnels nationaux et internationaux du secteur pétrolier, précise la source.
Selon le communiqué du ministère de la Privatisation, il est prévu qu'un ou deux opérateurs ne devront pas posséder cette majorité tandis que l'Etat va garder 34% du capital, 10% étant réservé aux investisseurs non professionnels du domaine et 5,0% au personnel de la société.
La nouvelle société détiendra le monopole d'approvisionnement et d'entreposage de la plupart des produits pétroliers consommés au Niger et disposera d'une marge brute déterminée par une structure des prix homologués.
L'Etat restera propriétaire des installations pétrolières; la Sonidep SA les gèrera sous une concession à long terme auprès de l'Etat, a précisé la source.
Les professionnels intéressés à participer au capital de la nouvelle société Sonidep SA sont invités à adresser un dossier de manifestation d'intérêt contenant notamment la nationalité de l'investisseur, la description sommaire de ses activités, ses principales références dans le secteur et la liste de ses implantations dans le monde.
Les opérateurs ayant manifesté leur intérêt et qui satisfont aux critères d'éligibilité acceptables en accord avec les procédures définies dans les directives de la banque mondiale recevront une invitation à participer au processus d'appel d'offres international.
Les manifestations d'intérêt devront parvenir avant le 22 août à 12 heures (heure locale) au Ministère de la privatisation, cellule de coordination du programme de privatisation, immeuble ex-BDRN 5ème étage, porte 514, Tel (227) 732910; Fax (227) 735991. Email : ccpp@intnet.ne
Les opérateurs peuvent obtenir des informations complémentaires au sujet des documents de référence à la même adresse.
Le marché pétrolier est estimé en 2002 à 150.000 m3, selon la même source.
Créée le 20 janvier 1977, Sonidep a le monopole de l'importation, du stockage et de la distribution des hydrocarbures et produits dérivés. |
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