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Un représentant local trouve la mort dans une embuscade en Casamance
18/01/2006
 

Le sud du Sénégal n'est toujours pas pacifié malgré les accords de paix
 
Par IRIN
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Le Sénégal  
Le Sénégal
© cia.gov
 

Un haut responsable local a trouvé la mort dans une embuscade tendue par des individus armés non identifiés dans la région instable de la Casamance, au sud du pays, qui, un an après la signature des accords de paix entre le gouvernement et les séparatistes, n’est pas totalement pacifiée.

Gorgui Mbengue, le sous préfet de l’arrondissement de Diouloulou s’est éteint lundi soir à l’hôpital régional de Ziguinchor, en Casamance, des suites de blessures par balles infligées au cours d’une embuscade survenue à environ 50 kilomètres au nord-ouest de Ziguinchor. Son chauffeur et son garde du corps ont eux, été blessés.

L’attaque, la dernière d’une récente série, s’est produite peu de temps après la « marche de la paix » qui a eu lieu à Ziguinchor vendredi. Cette dernière marquait le premier anniversaire des accords historiques signés le 30 décembre 2004 par le gouvernement sénégalais et le Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (MFDC), visant à mettre un terme à plus de deux décennies de troubles sécessionnistes.

Le MFDC, qui luttait pour l’indépendance de la région luxuriante séparée du reste du Sénégal par la petite languette de terre que forme la Gambie, a pris les armes en 1982.

Bien que certains résidents aient attribué l’embuscade au mouvement séparatiste, le MFDC a nié toute implication dans un communiqué publié lundi et la police s’est révélée incapable d’identifier formellement les auteurs de l’attaque.

Par le passé, des factions du mouvement sécessionniste ont été accusées d’avoir attaqué des civils, mais le MFDC a toujours condamné ce type d’actions.

Un an après la signature de l’accord de paix, quelque 50 000 personnes sont toujours déplacées par le conflit en Casamance; les mines terrestres entravent toujours l’exploitation de terres cultivables et les attaques armées se sont intensifiées ces derniers mois.

Bourama Badji, un routier sur le long axe reliant Ziguinchor à Dakar, la capitale sénégalaise, affirme que la violence constitue un obstacle majeur à la stabilité de la région.

« Nous avons assisté à plus de vingt braquages [sur les routes casamançaises] qui ont causé d’énormes dégâts humains et matériels », a-t-il déclaré à IRIN. « Cela montre que la paix n’est pas encore effective en Casamance malgré les accords de paix signés l’année dernière ».

La semaine dernière, le gouvernement et le MFDC devaient entamer un second round de négociations relatives à la mise en oeuvre des accords de paix de 2004 –les troisièmes du genre- mais les pourparlers ont été reportés au début du mois de février.

La Casamance reste un sujet sensible pour le gouvernement sénégalais, qui a ordonné en novembre la fermeture d’une radio privée qui avait diffusé une entrevue avec un leader de la branche armée du MFDC.

Le conflit a fortement affecté l’économie et l’industrie du tourisme jadis florissantes, et les habitants de la région aspirent à la paix.

« On commence à sentir la paix. Nous ne devons pas raviver les vieux démons », a confié à IRIN Dominique Sagna, qui réside à Ziguinchor.

Abdoulaye Tendeng, pour sa part, rêve de retourner à ses cultures. Incapable de nourrir sa famille avec les 20 hectares de terrain qu’il possède, il a du se résoudre à accepter des emplois précaires à Ziguinchor.

« Depuis 1995, je cultive moins du tiers de mes parcelles à cause des mines », a-t-il expliqué. « Mes récoltes ne couvrent même pas la moitié des besoins en nourriture de ma famille ».

Dans de telles conditions, la population casamançaise peine à relancer une région qui fut jadis le grenier à mil du Sénégal et la première destination touristique du pays.

Les accords de paix signés l’année dernière ont ouvert la voie à la reconstruction de la région, mais le redressement économique sera un processus long et difficile, affirment les résidents et les travailleurs humanitaires.

« Des milliers de casamançais vivent encore en exil et il faut les aider à rentrer », a déclaré Demba Keita, le secrétaire général d’une organisation caritative qui aide les familles affectées par le conflit à rebâtir leurs maisons.

« Tant qu’ils ne seront pas rentrés, il n’y aura pas de paix véritable. Certes, les ONG et le gouvernement ont entrepris beaucoup d’actions dans ce sens, mais le plus gros du travail reste à faire ».

© IRIN

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afrique   gambie   senegal   
 
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