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Côte d'Ivoire : Obasanjo attendu mercredi soir à Abidjan |
Le chef de l'Etat nigérian Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'Union africaine (UA), arrivera mercredi en début de la soirée à Abidjan, a annoncé la présidence ivoirienne.
M. Obasanjo devra rencontrer le président ivoirien Laurent Gbagbo à la résidence présidentielle d'Abidjan, selon une source de la présidence ivoirienne.
La visite de M. Obasanjo visera à mettre sur les rails le processus de paix en Côte d'Ivoire, alors que le Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir) a annoncé mardi son retrait du processsus encadré par les Nations unies et la coopération avec le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny.
Depuis mercredi matin, M. Gbagbo et une délégation du FPI conduite par son président Pascal Affi N'Guessan était en concertation, mais jusqu'en fin de l'après-midi, aucune déclaration n'a été faite.
XINHUA
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Côte d'Ivoire: "la question du retrait de Licorne ne se pose pas", pour Brigitte Girardin |
La ministre déléguée à la Coopération Brigitte Girardin estime jeudi dans "Le Figaro" que "la question du retrait du dispositif Licorne ne se pose pas" en Côte d'Ivoire.
"Il ne fait pas de doute que les manifestations de ces derniers jours ont été organisées pour tester la communauté internationale", souligne Brigitte Girardin. "Il est pour le moins étonnant de constater la tournure prise par les événements et la facilité avec laquelle les manifestants se déplacent en toute impunité".
La ministre déléguée à la Coopération considère que "les incidents et les provocations de ces derniers jours visent à intimider l'Onuci, la mission des Casques bleus en Côte d'Ivoire et la communauté internationale".
Mais "le temps presse et nous ne devons pas tolérer les tentatives d'obstruction au processus de paix", assure-t-elle. La communauté internationale "doit poursuivre le travail engagé de façon à conduire la Côte d'Ivoire à des élections libres, transparentes et donc incontestables dans moins de dix mois".
"Il convient de veiller à ce que le processus de transition devant mener aux élections d'ici au 30 octobre 2006 se déroule dans un pays sécurisé", conclut Brigitte Girardin.
Par ailleurs, dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France", le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau prévient que "les manifestations comme celles auxquelles on assiste peuvent facilement dégénérer". "Le contexte est extrêmement dangereux".
"Toutes les mesures de sécurité et de vigilance sont mises en oeuvre par Licorne", qui "assure le soutien des Casques bleus de l'ONU ainsi que la protection de nos ressortissants et des étrangers", rappelle-t-il.
Les 4.000 hommes de Licorne "apportent un soutien extrêmement actif, concret, aux 6.000 Casques bleus de l'Onuci", précise Jean-François Bureau.
D'autre part, il reste "environ 8.000" ressortissants français "dont la plupart sont des binationaux franco-ivoiriens, ayant toujours vécu en Côte d'Ivoire", indique-t-il. "Il paraît donc peu probable d'assister, comme en 2004, à un mouvement massif de départs de ressortissants".
AP
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