
La puissance du Pharaon, tel pourrait être le thème de la cérémonie d’ouverture de la 25e Coupe d’Afrique des Nations. Ouverte par la présentation des 16 équipes, suivie d’un feu d’artifice, la séance s’est orientée vers l’histoire avec les différents attributs du Pharaon. Un spectacle grandiose, avec des milliers de figurants, mais qui comprenait également quelques longueurs. Terminé en apothéose avec un deuxième feu d’artifice de plusieurs minutes en même temps que l’entrée des joueurs pour l’échauffement, il a planté le décor de la compétition.
L’Egypte veut affirmer sa puissance. Mais, c’est avec une fébrilité certaine que les deux équipes entament la rencontre qui débutait à 19 heures locales. Il ne se passe quasiment rien durant le premier quart d’heure, au point où même le public semble avoir perdu sa verve. Il est évident que les coéquipiers d’Ahmed Hassan sont supérieurs à leurs adversaires, mais ils ne parviennent pas à matérialiser leur domination. La rencontre va basculer en cinq minutes. A la 17e, Mido reprend de la tête un corner de Wahab El Sayed venu de la gauche des buts libyens et ouvre la marque. Le Stade du Caire entre en ébullition pour célébrer son enfant chéri. Il se lèvera une nouvelle fois quatre minutes plus tard pour accueillir un maître coup franc de Abou Terika. A 2-0, la messe est dite pour les libyens, qui sont bien contents d’arriver à la mi-temps.
La seconde mi-temps commence sur un faux rythme. Les contrôles sont plus approximatifs, la rencontre devient insipide. Il faudra une accélération de Amr Zaki pour pousser à la faute Alejandro Luis, le portier libyen. Carton rouge et penalty. Saad Ghzalla, le remplaçant, à peine entré, bloque la frappe de Mido, mais est impuissant face à la reprise du capitaine égyptien. 3-0 à la 75e minute, la messe est dite. Le pauvre Ghzalla sauvera même son équipe d’une déroute plus importante. La mission est remplie pour les Pharaons, place à la seconde rencontre face au Maroc. |