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Gnassingbé Eyadema a nommé son fils Faure Essozimna Gnassingbé ministre des mines, de l'énergie et des télécommunications
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cnn.com |
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Le gouvernement "d'union nationale", prôné par le chef l'Etat togolais
Gnassingbé Eyadéma, a été nommé mardi soir par décret présidentiel sans l'opposition dite "traditionnelle" qui a estimé que les conditions d'une participation "n'étaient pas encore réunies", a affirmé le gouvernement.
Au cours des consultations que le président Eyadéma, "réélu"(!) le 1er juin, et son Premier ministre ont menées avec les différentes formations politiques, l'opposition "traditionnelle", notamment la Convergence patriotique panafricaine (CPP) de l'ancien Premier ministre Edem Kodjo, a exigé la révision de l'élection présidentielle du 1er juin dernier et celle des législatives d'octobre 2002, ainsi que le retour aux anciennes lois constitutionnelle et électorale.
L'Union des forces du changement (UFC, radicale) de l'opposant Gilchrist Olympio et le Comité d'action pour le renouveau (CAR, modérée) de Yawovi Agboyibor ont, quant à eux, boudé la rencontre avec le chef de l'Etat.
En revanche, l'opposition dite "constructive", qui rassemble de petites formations pour la plupart proches du pouvoir, participe au nouveau gouvernement avec deux petits portefeuilles (Tourisme et Relations avec le Parlement) sur les 26 que compte le gouvernement.
Le nouveau gouvernement d'Eyadéma est marqué par l'entrée de huit nouveaux ministres dont celle de son propre fils, Faure Essozimna Gnassingbé, député à l'Assemblée nationale, au poste de l'Equipement, des Mines, de l'Energie et des Postes et Télécommunications.
Trois ministres l'ont quitté, dont une femme, alors que six ont changé de portefeuilles avec, notamment, l'arrivée du jeune ministre de la Fonction publique, Kokou Tozoun, au poste des Affaires étrangères et de la coopération. Le nombre de femmes au gouvernement est passé de trois à cinq.
"Cette équipe gouvernementale rajeunie doit donner au Togo un nouveau départ pour lui permettre d'assurer le développement dans la paix et la sécurité", a commenté mercredi matin le ministre de la Communication et de la formation civique, Pitang Tchalla.
Avec Reuters
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