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Bamako se dit prêt à rechercher les touristes européens dans le désert malien |

Le président malien Amadou Toure a déclaré jeudi que le Mali était "prêt à aider" à la recherche des touristes européens enlevés au début de l'année dans le Sahara algérien, mais il n'a pas pu confirmer leur présence dans le désert du Mali.
Selon Berlin, les touristes pris en otage depuis la mi-février -dix Allemands, quatre Suisses et un Néerlandais- auraient été emmenés au Mali, à travers le Sahara, a précisé jeudi M. Toure à la presse. "Nos amis allemands (...) nous ont dit que les otages sont dans le territoire malien", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Bamako. . "Et nous avons répondu que le Mali (...) est prêt à s'investir et prêt à aider dans le cadre de la recherche urgente et surtout pacifique" des touristes européens, a-t-il ajouté. "Nous sommes disponibles."
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Le Mali est prêt à s'investir et prêt à aider dans le cadre de la recherche urgente et surtout pacifique des touristes européens |
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Amadou Toure |
Mais le président malien a tenu à souligner que son gouvernement n'avait pas d'information sur les otages. "Nous ne savons pas où ils se trouvent dans le désert. Nous ne pouvons pas les trouver dans le désert parce qu'il est très grand", a-t-il noté.
Selon la presse algérienne, les touristes européens, retenus en otages par un groupe proche du Groupe salafiste pour la prédiction et le combat (GSPC), se trouvent bien et bel dans le nord du Mali. Selon le quotidien "El Watan", les ravisseurs, probablement au nombre de 25, puissamment armés, se sont dirigés avec les otages vers le sud-ouest de la frontière de Tamanrasset à quelque 200km, où les forces de sécurité maliennes les auraient déjà repérés. |
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Les rebelles congolais ont usé de pillages, meurtres, viols et cannibalisme de façon préméditée |

Les enquêteurs des Nations unies ont annoncé que les déclarations de plus de 500 personnes indiquaient que les rebelles avaient usé de pillages, meurtres, viols et d'actes de cannibalisme comme des "armes préméditées de guerre" dans le nord-est du Congo, selon un rapport rendu public jeudi.
Les enquêteurs, provenant de la mission de maintien de la paix au Congo-Kinshasa, ont été envoyés pour analyser les actes de cannibalismes et autres abus qui se sont passés d'octobre à décembre entre les villes de Mambasa et Beni.
Selon leurs conclusions, un total de 173 meurtres et exécutions ont été recensés avec parmi ces meurtres 12 cas de cannibalisme. Ils ont enregistré 102 cas de violences physiques dont 69 viols et 33 cas de traitements inhumains et cruels.
Des membres des familles et des témoins ont également fait part de nombreux enlèvements, de détentions illégales, de travail forcé et de pillages systématiques.
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Il y a eu des viols très importants aussi bien que des pillages systématiques, et la destruction des infrastructures de santé ainsi que des travaux forcés |
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Le rapport de l'ONU |
Quand les rebelles du MLC (Mouvement de libération du Congo, soutenu par l'Ouganda) et ceux du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda) ont pris la ville de Mambasa le 12 octobre, il y a eu des "viols très importants aussi bien que des pillages systématiques, et la destruction des infrastructures de santé ainsi que des travaux forcés", détaille le rapport.
"Les corps ont été mutilés et laissés en place publique en vue de terroriser la population", a expliqué le rapport.
D'après l'Associated Press |
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