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Ngozi Okonjo-Iweala, artisan des réformes économiques au Nigeria
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Après l'agence de rating Fitch qui avait classé le Nigeria BB, c'est une autre agence de notation, Standard & Poor's, et la banque américaine Goldman Sachs qui donnent une appréciation positive sur les perspectives économiques au Nigéria.
Selon Goldman Sachs, entre 2005 et 2050, le Nigeria aura l'économie en plus forte croissance dans le monde, devançant ainsi en terme de croissance la Chine, le Brésil, la Corée, la Turquie, l'Indonésie et le Mexique.
Le rapport évalue la croissance entre 2005 et 2010 à 5 % par an, puis à 10 % par an entre 2045 et 2050. D'après Goldman Sachs, si les réformes entreprises en ce moment au Nigeria, (notamment par la ministre des finances Ngozi Okonjo-Iweala) se poursuivent, l'économie nigérianne deviendra la première d'Afrique surpassant l'Egypte et l'Afrique du Sud, l'une des 25 premières du monde en 2020, et une des vingt premières en 2025.
Standard & Poor's, l'agence de notation, a décrit les perspectives au Nigeria comme stables et noté "l'amélioration de la gestion des recettes fiscales par le gouvernement." Standard & Poor's a noté la monnaie nigerianne, le naira, bb(-).
Standard & Poor's a pris en compte l'annulation de la dette nigérianne par le Club de Paris, le programme de réformes concernant la gestion des ressources pétrolières, l'augmentation des excédents de la balance commerciale nigérianne (plus de 10 % du PIB en 2005) alors qu'elle était en déficit constant avant 2004.
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L'agence de notation a également constaté que le Nigeria était devenu un créditeur net avec des réserves extérieures évaluées à environ 30 milliards de dollars (plus du double de 2004).
D'après la ministre des finances, ces nouvelles appréciations montrent que le rating de Fitch qui avait la première amélioré ses appréciations sur le Nigeria n'étaient pas "bidon" : "Comme Fitch Standard & Poor's est une institution au nom respecté. Ses notations favorables montrent que nous sommes sur la bonne voie et peuvent susciter un certain optimisme. Cependant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers car il y a encore beaucoup de travail à faire pour nous assurer que l'économie s'améliore, que des emplois soient créés, et que la pauvreté diminue de façon significative."
Le rating BB- classe l'économie nigérianne dans la même catégorie que celles du Brésil, de l'Indonésie, des Philippines, de la Turquie, de l'Ukraine et du Venezuela.
Pour Ngozi Okonjo-Iweala, le rating du Nigeria par des institutions internationales donnent maintenant un benchmark et est une invitation pour le pays à faire mieux et à continuer de travailler dur pour améliorer ses performances économiques.
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