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Les artifices du pouvoir colonial et la destruction de la vie |

Les Oranges vous invitent à une Conférence Débat avec Sidi Mohamed Barkat le Vendredi 23 Février à 20H00, 20 Rue de Stalingrad RER A Nanterre Ville
Contact : 06.29.87.21.21 http://www.LesOranges.com
Sidi Mohamed Barbat, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, est actuellement chercheur associé au Laboratoire de psychologie du travail et de l'action du Conservatoire national des arts et métiers. Il a dirigé l'ouvrage collectif Des Français contre la terreur d'État. Algérie 1954-1962 (Reflex, Paris, 2002).
Dans Le Corps d'exception, Sidi Mohammed Barkat propose une analyse rigoureuse de l'indigénat et du système colonial, qui permet de rendre compte de la violence dont le corps des colonisés a pu faire l'objet, notamment lors des massacres du 8 mai 1945 et du 17 octobre 1961, mais aussi d'apporter des éléments de réponse à la question de la permanence des dispositifs institutionnels et politiques du colonialisme français.
Pour lui, les colonisés ont été institués comme "corps d'exception" : le corps d'exception est d'abord une image -, l'image de corps sans raison, réputés dangereux, indignes de la qualité de citoyen, mais cependant membres de la nation française, inclus dans le corps social en tant qu'exclus, soumis à un régime légal d'exception permanente établissant au cœur de l'État de droit une suspension du principe d'égalité. Cette réduction des colonisés à des corps simplement organiques et déshumanisés, ainsi que leur exclusion de la sphère politique, ont rendu pensable et possible leur transformation en corps indifférenciés pouvant être mis à mort arbitrairement, au moment précis où ils prétendaient apparaître dans l'espace public comme des ujets porteurs du droit d'avoir des droits. C'est bien sûr l'actualité de cette histoire que Sidi Mohammed Barkat vise au travers de ses analyses.
Éditeur : Editions Amsterdam (15 septembre 2005)
ISBN : 2-915547-11-4 |
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2 ans après la réforme de la Moudawana au Maroc : Bilan et perspectives |

Invitation
L’Union des Jeunes Euro-maghrébins (UJEM) et le centre de recherche Genèse et Transformation des Mondes Sociaux (GTMS) ont le plaisir de vous inviter à
Conférence-débat
Le Vendredi 24 février 2006
de 18h à 21h
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Amphithéâtre - 105 boulevard Raspail, 75 006 Paris
Métro Raspail, ligne 12
Ayant pour thème :
2 ans après la réforme de la Moudawana au Maroc :
Bilan et perspectives
Revenir sur la réforme de la Moudawana en vigueur depuis février 2004, c’est s’interroger sur le processus qui a conduit à cette réforme, sur les positions, sur les discours et sur l’impact des différents acteurs en présence autour du statut juridique des femmes marocaines. Un statut qui repose sur plusieurs sources juridiques : la Moudawana qui doit être en conformité avec la Charia islamique, la constitution faisant référence aux principes Universelles des Droits de l’Homme, et les différents traités internationaux ratifiés par le Maroc.
La Moudawana, nouvellement Code de la Famille, révèle aussi les pesanteurs sociales qui l’entourent et illustre les enjeux souvent problématiques dans une société très attachée à la tradition. L’évaluation de la réforme de la Moudawana touchera inévitablement à l’effectivité et les conséquences de cette réforme dans la société marocaine.
La Moudawana (de l’arabe littéral qui veut dire recueil, compilation) correspond au Code du Statut Personnel, c’est-à-dire le droit applicable au sujet marocain, en matière de mariage, de dissolution de mariage, filiation, testament et succession. Rédigée dès l’indépendance du Maroc, ce code s’inspire des préceptes de la Charia islamique (droit canonique musulman).
Depuis sa promulgation en 1957, c’est après un long processus de maturation et surtout de revendications portées par la société civile que la première réforme de la Moudawana est adoptée en 1993, sous le règne de Hassan II. Bien que superficielle, cette réforme est symbolique parce qu’elle vient se greffer à un texte longtemps réputé intouchable, et inscrit de fait la question féminine dans la société marocaine. La polémique autour du « plan d’action d’intégration de la femme au développement » présenté par le Secrétaire d’Etat à la Protection Social de la Famille, Said Saadi en 1999, servira de levier pour impulser à nouveau, un projet de réforme rendu effectif en 2004 sous le règne de Mohammed VI.
Programme :
18h -18h1O : Accueil
18h1O : Ouverture des travaux par la modératrice de la conférence : Laila HAMILI (doctorante à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS/GTMS), responsable UJEM de la question féminine)
18h15 – 18h40 - Table ronde 1 : Le statut des femmes au regard de l’islam
- Mahmoud AZAB, professeur en islamologie à l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales (INALCO)
18h45 – 19h35 - Table ronde 2 : Discours et programme politique : la Moudawana en question
18h45 : Najat BOUZRI, Parti du Progrès et du Socialisme (PPS)
19h15 : Omar EL MOURABET, Président section France du Parti Justice et Développement (PJD)
Pause
19h35 – 20h00 - Table ronde 3 : Les associations féminines : un rôle palliatif ?
- Meryem KAF, journaliste, membre de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes (LDDF)
20h00 – 2Oh45 - Débat et discussions
20h50 – 21h00 - clôture et synthèse
Avec l’aimable concours de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et le Centre de recherche – GTMS Genèse et Transformations des Mondes Sociaux. |
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