Note de Grioo.com: ce texte a été reçu avant les annonces sur le futur projet de loi sur l'immigration dévoilé par Nicolas Sarkozy, et sur lequel Grioo.com revient par ailleurs cette semaine.
Sous les lambris dorés des parquets de la République qui se convainc toujours de sa légitimité inaltérable, sûre de son bon droit et de sa représentativité surjouée, la société française est en lambeaux.
Qu’importe la manière dont la présentent les médias.Qu’elle s’interroge sur ses fondements si elle ne veut pas mourir sans se voir dans le miroir qui lui ment qu’elle est toujours la plus belle. Ce n’est peut-être plus de République dont il faut parler. Car qu’un mal-baisé présidentiable se sente publiquement humilié par ses problèmes conjugaux et c’est toute sa vengeance dont devra souffrir tout ceux qui, pense-t-il, doivent payer.
Quand tout le monde est mis au pas, en rang de moutons, de peur que son rêve de grandeur majeure se réalise et ne s’abat après l’élection suprême. Et l’on nous parle de république bananière. Personne n’a-t-il jamais entendu parler de république de la pomme de terres, de régime de l’Est dont est originaire l’auteur de tremblements intérieurs et extérieurs, de chantage à la liberté ?
Toute femme sait que le sexe est TRES important pour l’homme, mais une pipe n’a jamais empêché de diriger un pays. Demandons à Bill et François. Alors de là à péter les plombs et grever la veine nationale. La sinistrose, nouveau terme marketing inventé tant invoqué, n’est pas dans les sondages manipulateurs, mais dans ce sentiment ambiant et lourd d’incapacité à proposer une alternative et à laisser la porte ouverte à de telles frasques.
Preuve que la société bat en retraite et est à cours d’idées, ses dirigeants ne peuvent que proposer de se radicaliser et d’offrir aux Français-blancs désespérés et inquiets d’aller bastonner d’autres français autrement colorés. C’est la culture de la division plutôt que l’union nationale. Ce sont désormais les regards les plus interrogateurs/inquisiteurs dans les transports publics à votre attention.
Alors vous êtes de quel côté ? Dites-nous donc. Le nouveau contrôle d’identité virtuel, facial, social, racial, les premiers dommages collatéraux visibles !!!! La dé-civilisation. La société française blanche, même la soit-disant plus ouverte (tant qu’elle ne se sent pas dérangé), devient de plus en plus Le Péniste/fasciste dans l’esprit, la mentalité, la pratique refusant/niant plus encore l‘accès aux non-Blancs à de postes de pouvoir ou de représentation/représentativité/exemplarité, alors que le discours général/théorique veut que la société droit s’ouvrir aux autres…
Nous avions depuis longtemps observé et vécu cette schizophrénie, rien de nouveau sous le soleil, mais, au fur et à mesure que le temps passe, cette stratégie consistant à en nier, balayer d’un trait, sous-estimer les effets, réclame son tribut, sa négociation, ses compromis, son prix. Pourtant, les médias se présentent comme réactifs à tous les problèmes de société et qualifient, trop facilement, de «violences urbaines» ce qui s’avère être un soulèvement social et racial national.
Pourtant, arguments d’un haut responsable de France 3 concernant le maintien d’un Fogiel condamné pourtant pour racisme : «l’existence et la nécessité d’un espace de liberté en prime time en direct».
Pourtant, c’est ce député qui justifie l’endettement abyssal du pays par la nécessité d’investir pour maintenir son niveau. Mais lequel et à quel prix ? Quelle leçon d’économie pour les ménages surendettés.
C’est cette attitude de défiance, d’arrogance, d’impunité, ces pratiques continues et répétées qui piquent, parfois irritent ou obsèdent.
C’est ça l’opacité blanche, une méthode de défense d’arguments jusque-boutistes où l’hypocrisie se dispute avec la mauvaise foi élevée en technique par ses fidèles.
C’est en partie pourquoi cette France n’a plus longtemps à vivre malgré ces certitudes, que pour beaucoup elle est déjà morte, comme un surlendemain décevant de coupe du monde idyllique trop souvent ressassé/exploité.
Les sons de la disco et de la house reviennent sur les antennes, preuve que la société est en panne d’idées et de créativité. Avez-vous remarqué que même le pain congelé de la boulangerie en vrac devient de plus en plus dégueulasse et que la collection de dessous féminins de la star du bouche-moi le trou, Morgane, est en vente dans le «grand» magasin Galerie Lafayette ? Nouvelles preuves que l’on nous prend vraiment pour des cons et qu’il nous faut faire attention.
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