 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Enfants jouant dans le quartier de la communauté des "hébreux noirs" fondé à Dimona en Israel en 1969
©
Eyal Warshavsky |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Les "Hébreux noirs" résidents permanents en Israël
Israël a garanti le statut de résidents permanents aux "Hébreux noirs" (à ne pas confondre avec les Falashas, juifs ethiopiens souvent victimes de discrimination et qui constituent dans leur majorité une des franges les plus pauvres de la société israélienne), un groupe qui assure descendre des tribus perdues de la Bible, après 34 ans de lutte pour leur reconnaissance, a annoncé mardi 29 juillet une porte-parole du Ministère de l'Intérieur.
Aussi connue sous le nom d'Israélites africains, cette confrérie a été fondée par 39 Noirs Américains en 1969. Ses membres ne jouissaient auparavant que du statut de résidents temporaires dans l'Etat hébreu.
Environ 2.500 Hébreux noirs basés dans la ville de Dimona, dans le désert, pourront maintenant effectuer leur service militaire et voter aux élections municipales. D'après la loi israélienne, les résidents permanents peuvent demander la nationalité israélienne au bout de cinq ans. "Nous discutions avec le gouvernement depuis des années, cette décision est donc une agréable surprise", a dit la porte-parole de la confrérie, Yaffa Bat-Gavriel, 45 ans.
Les 2500 personnes de cette communauté qui présentent la particularité d’être végétariens et polygames, se présentent comme les "hébreux noirs" d’Israël. Ils ont enraciné leur foi à travers leur charismatique leader Ben Ammi Ben Israël. Ben Ammi Ben Israël, un noir américain qui s’appelait auparavant Ben Carter, travaillait auparavant dans une fonderie à Chicago au début de la seconde moitié du siècle, lorsqu’il a eu une vision en 1966 que ses ancêtres africains provenaient de l’une des 10 tribus perdus d’Israël.
Depuis que 30 disciples l’ont suivi en Israël en 1969, la communauté s’est agrandie progressivement pour représenter 2500 personnes aujourd’hui. Leur porte parole actuelle, Yaffa Bat-Bavriel, qui s’appelait autrefois Freda Waller, est arrivée en Israël en 1976.
(Avec Reuters)
|