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L'Angola peut mater la rébellion ivoirienne, selon Belli Bello
27/02/2006
 

L'ambassadeur d'Angola en Côte d'Ivoire, Carlos Belli Bello, a affirmé, vendredi à Abidjan, que les forces armées de son pays sont capables de mater -en moins de 24 heures !- la rébellion qui occupe toute la moitié nord de la Côte d'Ivoire, depuis trois ans et demi.
 
Par PANAPRESS
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© http://www.afrique-express.com  

"Notre armée est capable de faire le ménage en moins de 24 heures ! Que ce soit clair une fois pour toutes. L'armée angolaise, forte de son expérience, est capable de faire le ménage loin de ses frontières", a notamment déclaré le diplomate, dans une interview exclusive accordée au quotidien abidjanais "Notre voie", proche du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir).

"Si l'Angola avait envoyé des troupes en Côte d'Ivoire, il n'y aurait plus de rébellion dans ce pays. Tous ceux qui parlent au nom des mouvements armés se seraient très vite retrouvés réfugiés dans les pays limitrophes", a ajouté M. Belli Bello, démentant ainsi les accusations, plusieurs fois formulées par les Forces nouvelles, l'ex-rébellion, sur l'implication directe de son pays dans la crise ivoirienne.

"Nous n'avons pas envoyé de troupes ici", a insisté le chef de la mission diplomatique angolaise dans la capitale économique ivoirienne, tout en laissant entendre clairement que le gouvernement de Luanda pourrait éventuellement accéder à une telle requête si elle venait à lui être adressée directement par le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo.

"Si nous devons envoyer des troupes, nous le ferons à la demande expresse des autorités ivoiriennes et non en cachette. Cela sera au vu et au su de tout le monde, comme nous l'avons fait en République démocratique du Congo où notre armée est intervenue pour épauler les forces de Kabila qui ont pris le pouvoir plus tard, mettant fin à l'un des régimes les plus corrompus d'Afrique", a encore martelé le représentant du président José Eduardo dos Santos à Abidjan.

M. Bello Belli, qui n'hésite pas à se draper du manteau de "militant de la révolution africaine", pour s'affranchir allègrement de son devoir de réserve en tant que diplomate, s'en prend violemment à la France qui, selon lui, affiche ouvertement son "hostilité" à ceux qui "veulent prendre en main la gestion de leur économie".

"Les accords signés dans les années 1960 et l'installation de bases militaires étrangères dans votre pays sont une menace permanente à votre souveraineté nationale. Toutes les actions visant la défense de vos intérêts nationaux sont perçues comme des actes inamicaux à l'égard de la France qui n'a aucune envie de laisser sa belle Côte d'Ivoire !", persifle le singulier diplomate, qui ne s'encombre pas de clauses de style pour attaquer, bille en tête, le "Père de la Nation", feu le président Félix Houphouët-Boigny, présenté pratiquement comme un valet de la France.

"Ici, la puissance colonisatrice avait une mainmise totale et entière sur les leviers de l'Etat. C'est la France qui décidait de tout. Même le président Houphouët avait des secrétaires et des conseillers français. Aucune décision n'était prise sans l'aval de Paris. Au Conseil des ministres, l'ordre du jour devait d'abord aller à Paris pour approbation. C'est honteux, mais c'était la réalité", soutient-il, sans sourciller.

Pour le diplomate angolais, il ne fait aucun doute que le problème qui se pose à la Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo est "une situation de type néo-colonial qui dure depuis l'indépendance nationale".

M. Belli se pose ensuite en défenseur des "Jeunes patriotes", dont deux des principaux leaders ont été récemment sanctionnés par le Conseil de sécurité de l'ONU pour leur rôle dans l'organisation des violentes manifestations de rue qui ont paralysé Abidjan et certaines villes de l'intérieur, à la mi-janvier.

"L'acharnement contre les 'Jeunes patriotes' démontre l'incapacité des Nations unies à régler les vrais problèmes de la Côte d'Ivoire", soutient encore l'ambassadeur angolais qui dit regretter, au passage, qu'"un Africain originaire du Ghana, pays phare dans la lutte pour l'émancipation du peuple noir, ait perdu toute sa dignité et joue volontiers contre les intérêts de l'Afrique".

Interrogé sur le soutien que l'Angola pourrait apporter aux "patriotes" ivoiriens, s'il leur venait, un jour, à l'esprit de prendre les armes contre les Français, M. Bello Belli se montre plutôt rassurant qui espère qu'on en arrivera pas à cette extrémité.

"Quelle que soit l'issue du présent conflit qui oppose la françafrique aux ambitions du peuple ivoirien, les poissons continueront à nager, les oiseaux à voler. C'est ça la dialectique de la vie. Je suis sûr que le peuple ivoirien triomphera", indique simplement le chef de la mission diplomatique angolaise qui réaffirme, avec force, que son pays "soutient, sans ambages, la légitimité qui est incarnée par le président".

Du fait de ses prises de position tranchées, qui sont nettement en faveur du camp présidentiel, M. Carlos Belli Bello n'est pas en odeur de sainteté auprès de l'opposition ivoirienne et de sa presse, qui le brocardent, sans ménagement, à chacune de ses "sorties".

Il le leur rend bien du reste, en les traitant, dans un langage vert, dépouillé de toute circonlocution diplomatique, de "sous- hommes habitués à violer, voler, tuer leurs propres frères", cachés derrière des "forces occultes" dont ils font la "sale besogne", sans oser l'"affronter en face".

Panapress

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Mots-clés
cote d'ivoire   ghana   rdc   
 
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