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George Bush et Colin Powell
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Selon le Washington Post, Colin Powell devrait se retirer si Bush était réelu président.
Powell pourrait se retirer selon le journal américain le 21 janvier 2005, un jour après l’intronisation du président (qui sera alors Bush s’il est réelu).
Le débat sur la succession de Powell est donc ouvert, et au delà le débat sur l’orientation future de la politique étrangère américaine durant un second mandat Bush. Selon le Washington Post, la démission de Powell n’est pas due à une déception à l’égard de la politique étrangère du président texan, mais à une promesse qu’il aurait faite à sa femme Alma. C’est Mme Powell qui avait stoppé les ambitions de Colin Powell lors des élections présidentielles 2000. Inquiète des risques que prendrait son mari, elle aurait selon le journaliste Bob Woodward dit à celui-ci : "si tu te présentes, je m’en vais". Son influence est semble t-il donc toujours décisive.
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Condoleeza Rice est la "National Security Adviser" de George Bush
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Un porte parole du département d’Etat a déclaré que l’article du Washington Post n’avait pas de fondement, mais il n’empêche que les spéculations vont bon train en ce qui concerne la succession de Powell. Deux personnes sont pour l’instant citées, il s’agit de Condoleeza Rice, la "National Security Adviser", et de Paul Wolfowitz, secrétaire d’Etat adjoint à la défense. Rice a récemment eu des responsabilités spéciales dans la gestion du conflit israélo-palestinien, mais le cafouillage entourant la prétendue vente d’uranium du Niger à l’Irak pourrait ternir son image. Toutefois, et c’est peut-être le plus important, elle bénéficie de la confiance de Bush qui aimerait la conserver à ses côtés.
Wolfowitz est considéré comme l’architecte intellectuel de l’invasion en Irak de cette année 2003. Il avait déjà demandé une action immédiate juste après le 11 septembre 2001, et certains pensent qu’il demanderait les mêmes mesures dans le cas où il y aurait confrontation avec la Corée du Nord ou l’Iran. Selon un spécialiste du renseignement américain, Wolfowitz est un idéologue, mais pas un dogmatique, et aime susciter des débats. Le Washington Post a émis l’idée que Wolfowitz pourrait succéder à Rice comme "National Security Adviser", car il est plus perçu comme un stratège que comme un manager.
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Paul Wolfowitz est l'architecte de l'attaque américaine contre l'Irak
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bbc.co.uk |
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Cependant, certains pensent qu’un départ de Powell n’aura aucun effet sur la politique de l’administration Bush. La député britannique Glenda Jackson, qui avait appelé à la démission de Blair suite aux différentes affaires ayant secoué le gouvernement britannique à propos de l’Irak a déclaré à la BBC que Powell n’avait rien empêché du tout, et que s’il avait vraiment essayé, il avait echoué.
"Je ne vois pas ce que Colin Powell a empêché et s’il a vraiment essayé d’empêcher quelque chose, alors il a échoué. Il ne s’est tourné vers l’ONU que parce que les Etats-Unis recherchaient une validation pour une décision qui de toute façon avait déjà été prise. Je ne pense pas que son départ changera grand chose. Il se peut que l’administration Bush ait appris de son erreur et engage quelqu’un de plus ouvertement idéologue" a t-elle ajouté.
D’après BBC
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