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Ces actes sont constitués de trois ouvrages résultant, selon l'actuel président de l'AHA et ancien recteur de l'Université de Bamako, M. Doulaye Konaté, de différentes réflexions conduites par les historiens africains dans la dynamique enclenchée dans les années 80 et qui visait la relance des activités de l'AHA, une des plus vieilles associations panafricaines dans le domaine des sciences sociales. Le ministre malien de l'Education, a rappelé que c'est à Bamako que les historiens des différentes régions d'Afrique et de Madagascar s'étaient retrouvés en 1999 à l'invitation de l'UNESCO et du gouvernement malien pour apporter leur contribution à la consolidation d'une culture de la paix à travers une réflexion sur le thème des frontières africaines belligènes de par leur histoire. C'est aussi Bamako qui accueillera, deux années plus tard, en septembre 2001, le troisième Congrès de l'Association qui avait retenu comme thème "Historiens africains et mondialisation".
Ce choix, selon M. Traoré, attestait du souci des historiens africains de rester en phase avec les préoccupations de leurs concitoyens en alliant notamment science et conscience. Les historiens africains, selon une déclaration remise à la presse, s'attachent à mettre en lumière le caractère récurrent et dynamique de la mondialisation qui change de forme selon les différents "temps" que sont les séquences historiques marquées au cours de la période dite "moderne" par la traite atlantique, la colonisation ou plus récemment la vague de néolibéralisme.
Toutes ces séquences, d'après les historiens africains, ont lourdement pesé sur le destin de l'Afrique.
Pour eux, les enjeux, le défi de la réalisation effective de l'unité africaine, les perspectives ouvertes à cet effet par la création récente de l'Union africaine et la contribution possible des sciences sociales au renforcement d'une conscience historique africaine en faveur de cette intégration sont autant de chantiers ouverts. Fondée en 1972 à Dakar (Sénégal) par les pionniers d'une histoire africaine écrite par des Africains, l'AHA se fixa comme objectifs de contribuer au développement des études historiques en Afrique, de faire connaître l'histoire africaine, de regrouper les chercheurs africains enseignants du secondaire et du supérieur, les traditionalistes et favoriser les échanges avec universités africaines. L'AHA, dont le siège fut initialement fixé à Dakar, se dota très tôt d'une revue semestrielle à dimension internationale "Afrika Zamani" basée à Yaoundé (Cameroun). La direction de l'Association fut confiée à un bureau de onze membres présidé à l'époque par l'historien malien Sékéné Mody Cissoko.
Le second congrès organisé à Yaoundé en décembre 1975 porta à la tête de l'association le professeur Joseph KI Zerbo.
Bamako abrite aujourd'hui le siège de l'Association.
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