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Le procès de Jacob Zuma, qui comparaît devant un tribunal sud-africain pour des accusations de viol a repris.
Jacob Zuma est accusé de viol par une jeune sud-africaine âgée de 31 ans. Cette dernière a expliqué à la cour que son père et Jacob Zuma étaient de bons amis dans les années 80 alors qu'ils étaient en exil à l'époque de l'apartheid en Afrique du Sud.
Son père est décédé en 1985. Elle a expliqué que les sud-africains qui vivaient en exil au temps de l'apartheid étaient assez proches et qu'elle considérait Jacob Zuma comme un oncle, une figure paternelle, bien qu'elle ne l'ait pas souvent vu au fil des années.
La jeune femme femme a été testée séropositive en 1999, bien qu'elle ne l'ait pas dit à Jacob Zuma avant 2001. En 2004, Zuma aurait promis de l'aider à financer des études au Royaume-Uni, mais n'aurait pas tenu sa promesse.
Les avocats de Jacob Zuma ont demandé aux juges la permission de pouvoir poser des questions à la jeune fille (dont l'identité est protégée) sur son parcours personnel, ce qui devrait être fait dans les prochains jours. La victime présumée a témoigné sous serment lundi affirmant avoir été violée par Jacob Zuma alors qu'elle s'était rendu chez lui en novembre 2004. Elle a également déclaré avoir subi des pressions de différentes personnes et ajouté qu'on lui avait offert de l'argent pour qu'elle porte pas plainte.
Zuma a plaidé non coupable, reconnaissant avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme qui aurait été consentante.
Jacob Zuma, ex vétéran de la lutte anti-apartheid, proche de Thabo Mbeki était cité parmi les potentiels successeurs de l'actuel président. Mais ce procès pour viol de même que les allégations de corruption dans un contrat gagné par une entreprise française en Afrique du Sud ont mis fin à ses espoirs. Il demeure vice-président de l'ANC, même si de fait il n'y exerce plus aucune fonction exécutive.
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