
Cette manifestation culturelle, selon les organisateurs, est un rendez-vous pour célébrer le cinéma et la télévision au Togo.
"Le constat selon lequel le Togo est pauvre en production d'images de films et de télévision, de même que l'engouement des Togolais pour les films burkinabè, ivoiriens, ghanéens et surtout nigérians, ont motivé les initiateurs à créer ce festival", a indiqué Jacques Do Kokou, doyen des cinéastes togolais et promoteur des RECITEL.
Ainsi, du 17 au 29 avril 2006, cinéastes, producteurs, diffuseurs, créateurs, comédiens et entrepreneurs culturels vont se donner rendez-vous à Lomé pour célébrer le 7ème art.
"L'objectif de cette manifestation culturelle est de former des jeunes togolais et de la sous-région ouest-africaine aux métiers du cinéma, de contribuer à la production et à la circulation des images dans l'espace UEMOA et CEDEAO, de donner l'occasion aux chaînes de télévision du Togo et de la sous-région de produire des films et de les faire circuler", précisent les initiateurs des RECITEL.
Outre la production, les RECITEL veulent faire la promotion de la numérisation de la filière de l'image dans la sous-région.
Est également prévue à ces rencontres, la formation des journalistes en techniques de critiques cinématographiques.
Pour cette première édition, sont attendus des cinéastes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la France, du Canada et de la Macédoine, a affirmé à la PANA, le promoteur des RECITEL, Jaques Do Kokou.
Cinq prix seront en compétition pour récompenser les lauréats. Il s'agit de la "Colombe d'Or", la "Colombe blanche", la "Colombe brune", la "Colombe tachetée" et la "Colombe junior".
Les RECITEL, qui seront un festival annuel, constitueront la troisième manifestation culturelle au Togo spécialisée dans le domaine du cinéma.
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