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Charles Konan Banny, le premier ministre ivoirien
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Charles Konan Banny : "Il y a une symbiose pour pousser la crise vers la sortie"
jeudi 9 mars 2006.
Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience en fin de matinée du 7 mars 2006 le Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny. Au terme de l’audience qui a duré plus d’une heure, le Premier ministre ivoirien a déclaré à la presse avoir mis à profit son séjour de 48 heures à Ouaga pour le séminaire régional de programmation du 10e Fonds européen de développement (FED) pour rendre une "visite de courtoisie et d’amitié fraternelle" au chef de l’Etat burkinabè.
Au cours de l’audience, il dit avoir évoqué avec Blaise Compaoré moult questions de la sous-région sans préciser lesquelles. L’occasion faisant le larron, la presse a posé des questions au Premier ministre Banny sur la crise ivoirienne.
A la question de savoir quel bilan il faisait de la récente rencontre des leaders politiques à Yamoussoukro ainsi que la philosophie qui l’a sous-tendue, l’ancien gouverneur de la BCEAO a répondu qu’il "s’est agi pour les Ivoiriens de montrer que le temps est arrivé de renvoyer à la communauté internationale l’image que les gens d’Eburnie sont prêts à prendre le relais. La symbolique était importante et Charles Konan Banny se réjouit qu’elle soit comprise tant à l’intérieur de la Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur.
Après la rencontre de Yamoussoukro, quelle est la prochaine étape de la feuille de route du Premier ministre ? "Continuer d’approfondir les pistes tracées jusqu’à l’aboutissement de la paix", a simplement répondu Charles Konan Banny à cette autre question de la presse burkinabè. Lors de son premier passage à Ouaga dans ses nouveaux habits de Premier ministre, l’ancien gouverneur avait déclaré qu’il était comme un chasseur qui dispose d’une balle dans son fusil et doit, par conséquent, savoir l’utiliser. Est-ce cette balle qu’il a utilisée à Yamoussoukro s’est enquis la presse ? |
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Le Premier ministre y a répondu en disant "qu’il n’était pas sûr d’avoir utilisé la balle." Outre cette munition, il dit disposer encore de flèches non empoisonnées dans son carquois. M. Banny est revenu sur l’image du chasseur à une balle pour dire qu’il l’a utilisée pour faire savoir qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation et dit être guidé par ce préalable pour aller résolument et sans se précipiter vers la paix.
La dernière question sur la crise ivoirienne a porté sur le désarmement et l’identification des Ivoiriens en vue des élections à venir notamment la présidentielle d’octobre prochain. Les journalistes voulaient savoir si l’espoir était permis, et si ces opérations allaient se dérouler un jour. Pour Charles Konan Banny, l’approche consensuelle est mise en oeuvre et les acteurs importants se sont mis d’accord sur le principe devant guider ces opérations jugées importantes pour la paix.
L’espoir est permis selon M. Banny qui en veut pour preuve la mise en place de la Commission électorale dont il a présidé la réunion à cet effet le 6 mars. Laquelle commission va prendre en charge les préparatifs des élections. En somme, et pour Charles Konan Banny, il y a une espèce de symbiose entre les leaders et le peuple ivoiriens, la communauté internationale pour pousser la crise vers la sortie.
Par Séni DABO
Le Pays |
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