
Une importante réunion sur la situation de la grippe aviaire en Afrique s'est ouverte lundi à Libreville sous l'égide conjointe du gouvernement gabonais et de six agences du système des Nations unies.
Placée sous le haut patronage du président Omar Bongo Ondimba, cette session regroupera, trois jours durant, plus de 200 participants en provenance de 46 pays africains, qui tenteront d'identifier les moyens de faire face à l'épizootie par le renforcement de leurs capacités.
Il s'agira plus spécifiquement d'actualiser les connaissances des participants sur la situation de la grippe aviaire et de disséminer le rapport de la mission conjointe des Nations unies au Nigeria (premier pays africain touché par la maladie) et dans les pays voisins.
Les autres objectifs assignés à la rencontre consistent à partager les plans de contingence des Nations unies et les plans nationaux sur la préparation et la réponse, de mobiliser les ressources et de faire des recommandations sur l'amélioration de l'appui aux pays.
Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, le directeur régional du PNUD, Gilbert Houngbo, et le coordonnateur du Système des Nations unies pour la grippe aviaire, le Dr David Nabarro, seront les principaux moteurs de la réunion.
Les participants à la rencontre sont les directeurs des services nationaux de santé animale et humaine, les représentants résidents de l'OMS, de la FAO, du PNUD et de l'UNICEF, les représentants de la Banque mondiale, de l'Union africaine, de la Banque africaine de développement, de l'Union européenne et les partenaires bilatéraux.
La réunion intervient au moment où quatre pays du continent sont touchés par le virus hautement pathogène de la grippe aviaire: le H5N1. Il s'agit du Nigeria, de l'Egypte, du Niger et du Cameroun.
Cette propagation du virus H5N1 sur le continent africain confirme les craintes de la communauté internationale en raison de l'impact économique de l'épizootie et de la faiblesse du système de santé humaine et animale.
"Cette situation constitue un véritable danger pour la lutte et la prévention de la grippe aviaire et pourrait ouvrir la voie à la transmission du virus d'homme à homme", estime un communiqué de presse transmis lundi soir à la PANA. |