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Pouvez-vous présenter votre association "Braves Garçons d'Afrique"?
Notre association est une association loi 1901 a but non lucratif né de la volonté de 13 jeunes afro-antillais. Nous avons pour objectif principal de donner une image positive des jeunes.
Pour cela, au travers de nos différentes commissions, nous usons de l’outil Culturelle (Organisation de voyages culturelles, Mise en place de groupes de paroles pour les jeunes filles, Médiation scolaire…), Artistique (Mise en place de cours de danses Hip-hop et de stage de danses africaines ; Aide à la création de spectacles…) et Sportif (Organisation de tournois de foot ; Mise en Place du Programme jeunes Prodige…) comme vecteur d’intégration socioprofessionnelle pour les jeunes.
Pourquoi avoir choisi le 19è arrondissement de Paris?
Nous avons tous grandi dans les rues du 19ème arrondissement (Quartier Riquet). Le choix de notre implantation géographique s’est donc fait naturellement.
Votre association a permis à certains de ses jeunes membres,
d'origine africaine, de découvrir leur pays d'origine. Outre la découverte de leur pays d'origine, ces voyages avaient-ils d'autres buts et quel bilan en avez-vous tiré?
En effet dans le cadre du programme valorisation de la Culture d’origine dirigée par la commission Culturelle, nous avons permis à divers membres de l’association (d’origine africaine et antillaise) de découvrir leur origine ancestrale et familiale africaine.
Mais vous savez l’enjeux de nos voyages n’est pas le simple retour au source. Outre, le programme valorisation de la Culture d’Origine, nous avons créé le Programme Solidarité (organisation de voyages sanitaires et de Chantiers de Solidarité).
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Les Braves Garçons d'Afrique
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Dans le cadre de ces deux Programmes, nous avons mené en 2003, un projet d’échange sanitaires avec le Mali (Bamako) ; en 2004, un voyage d’échange Culturelle intitulé sur « les Traces de notre passé » au Sénégal (Dakar) et en 2005 un projet de Chantier de Solidarité (aide à la construction d’un centre culturel) au Mali (Bamako).
Comme vous le constatez nos projets d’échanges internationaux NORD-SUD sont divers et variés.
Nous souhaitons par ces projets inciter les jeunes non seulement à découvrir les richesses culturelles de leur pays d’origine mais aussi les sensibiliser à une des grandes valeurs de la vie : La solidarité.
Comment ont été vécues les émeutes de Novembre par les membres de
votre association? Avez-vous tenté de jouer le rôle de "grand frère"?
Comme tous les jeunes des quartiers populaires de Paris et nos amis de Banlieues, issus de ce que l’on appelle les minorités visibles, nous subissons depuis des années toutes formes de discriminations.
Nous sommes constamment agressée dans la construction de notre dignité humaine (recherche de boulot, recherche de logement…).
Les émeutes de Novembre ne sont que l’expression logique de ce malaise sociale qui subsiste dans nos quartiers.
Nous n’avons pas attendu les émeutes pour jouer notre rôle de « grand frère », nous le faisons au jour le jour depuis cinq ans.
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Le 8 Avril prochain vous organisez votre journée annuelle, "hommage
aux femmes". Pourquoi ce choix?
En tant qu’enfant, nous avons décidé de consacrer une journée d’hommage à toutes ces femmes militantes pour le respect de la dignité humaine, à toutes ces mères protectrices de la vie humaine. Nous aurions pu effectivement organisée cette journée le 08 mars, journée internationale de la femme. Nous avons choisi le 08 Avril en tant que date symbolisant le choix d’enfants qui souhaitent faire honneur à leur mère.
C’est notre façon à nous de leur dire MERCI.
Cette journée sera consacrée à la valorisation de l’image de la femme à travers le parcours exemplaire de femmes en âge d’être nos mères ou nos grands-mères.
Pouvez-vous nous décrire cette journée?
C’est une journée qui sera intégralement consacrée à la Femme.
Pour se faire, elle se découpera en deux parties :
Une Partie hommage, consacrée à l’histoire de toutes ces femmes, reines, guerrières, résistantes, héroïnes sans conteste de l’histoire panafricaine.
Une partie témoignages où diverses femmes viendront apporter le témoignage de leur parcours et expliquer leur vision de la femme.
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La marraine de la journée est Marthe Moumié, la veuve d'un résistant camerounais (Félix Moumié NDLR). Pourquoi l'avez-vous choisie et quelle aide vous a-t-elle apporté?
En plus d’être la femme de félix Moumié, résistant camerounais anticolonialiste, elle est, elle-même grande militante et résistante anticolonialiste. Dans notre culture, il y a un lien très fort entre les enfants et leur grand parent. C’est le moins que nous pouvions faire à cette Femme, âgée de 75 ans, au parcours bouleversant. Elle nous apporte la plus grande aide qu’elle pouvait nous faire : sa présence et son témoignage.
Comment peut-on devenir membre de votre association ou l'aider, et
D’une manière générale, comment vous contacter?
Nous attendons de chaque citoyen qui adhère à notre philosophie, l’aide la plus simple et la moins coûteuse : Une présence physique.
La plus grande aide que tous citoyens pourraient nous apporter c’est d’être présent à cette journée consacrée à l’histoire et à la valorisation de nos grands-mères, de nos mères et au-delà, de nos Femmes.
Pour le reste, celui qui souhaite nous apporter une toute autre forme d’aide (devenir membre, aide financière ou lettre de soutien) peut nous contacter à :
Pépinière associative Mathis
7-9, rue Mathis 75019 Paris
01 55 26 82 39
Mail : associationbga@yahoo.fr
Site internet: www.bga-asso.org
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