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José Eduardo Dos Santos, chef de l'Etat angolais
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dogluvers.com |
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Le chef de l'Etat angolais José Eduardo dos Santos a ordonné la rétrogradation du directeur général des Services de sûreté extérieure (SIE), le général Fernando Miala, tout en le forçant à la retraite au sein des Forces armées angolaises (FAA) pour "de graves violations des normes de travail et de la discipline", a-t-on appris dimanche à Luanda de source sûre.
Cette décision, publiée dimanche par les Services d'appui au président de la République, fait suite aux résultats présentés au SIE par une commission d'enquête mise sur pied par un décret présidentiel du 27 février 2006 à la suite du licenciement de son directeur général.
Coordonnée par le chef de la Maison militaire de la présidence de la République, Manuel Vieira Dias Junior, et le chef du Service de sûreté militaire, le général José Maria, cette commission a été chargée de vérifier le fonctionnement et la discipline au sein du SIE à la lumière des dénonciations des violations commises par les membres de sa direction.
Cette structure a effectivement découvert que le SIE menait des enquêtes secrètes sur les membres du gouvernement, les membres des Services d'appui au président de la République, les activités du gouvernement à caractère stratégique, en s'impliquant, par-dessus le marché, dans des missions et des activités de la Sûreté présidentielle sans en avoir reçu l'ordre.
On reproche également au général Miala et à ses collaborateurs de profiter, dans l'exercice de leurs fonctions, des réunions intérieures et des rencontres personnelles pour afficher des attitudes d'insubordination à l'égard du président de la République au point de menacer de prendre de "mesures actives".
Sont aussi frappés par cette mesure le directeur adjoint du SIE, le colonel Miguel Francisco André, la directrice du contre-espionnage, le lieutenant-colonel Maria Domingas, et le directeur d'Etudes et du Plan du SIE, le lieutenant-colonel Ferraz Antonio.
Le directeur des Renseignements et d'Analyses du SIE, Constantino Vitiaca, a aussi également subi le même sort dans le cadre de cette décision prise sur la base de la loi de Sûreté nationale sous l'orientation du président de la République, José Eduardo dos Santos.
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