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Timbnoma Kabré, ancien combattant
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lefaso.net |
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Timbnoma Kabré est un ancien combattant enregistré sous le numéro matricule 88 259. Depuis juillet 2004, date à laquelle M. Kabré a déposé ses dossiers en vue d’être "régularisé" et de bénéficier de sa pension, c’est la croix et la bannière. Exténué de ne pas avoir gain de cause, le vieux Kabré (76 ans) nous a exposé son problème, mardi 28 mars 2006.
Après avoir passé 9 ans sans toucher sa pension d’ancien combattant, Timbnoma Kabré a du mal à rentrer en possession de son droit en 2006. Le vieux Kabré avait, selon ses dires, composé les dossiers de la régularisation. Ce dossier a été enregistré auprès de la direction des anciens combattants depuis le 16 juillet 2004 par l’adjudant Fernand Kafando. Jusqu’au jour du 28 mars 2006, la situation du vieux n’a pas été régularisée.
Or, selon lui la direction des anciens combattants l’avait rassuré qu’il faut au maximum un délai de 6 mois pour que son dossier soit traité en France par le biais de l’ambassade de France. A sa grande surprise, malgré la souffrance endurée pour composer son dossier, M. Kabré constate que son nom ne figure pas sur la liste des régularisés. Cela fera deux ans bientôt, que lui a été délivré un récépissé de régularisation sans suite.
Aujourd’hui, le vieux Kabré ne sait plus à quel saint se vouer du fait qu’après le délai de six mois impartis pour la régulation, ses interlocuteurs lui font comprendre que son dossier se trouve à l’ambassade de France. M. Kabré a été ancien combattant de 1950 à 1954. Il a participé à la guerre d’Indochine et a résidé aussi à Bordeaux (France). M. Kabré dit avoir tous ses dossiers au complet, et ne comprend pas pourquoi il n’est pas régularisé.
Ainsi, il nous présenté son livret individuel d’homme de troupe et de sous-officier, son certificat de bonne conduite, sa carte de combattant n° 111899 du 15/03/01 (renouvelée), son certificat de départ à la retraite en tant que soldat de 1ère classe, sa médaille coloniale (décoré le 15 février 1952), son carnet de recruté etc. Aujourd’hui, l’homme se tourne vers l’ambassade de France et la Maison des anciens combattants pour qu’une solution soit trouvée pour ceux qui ont versé leur sang pour la France.
Daouda Emile OUEDRAOGO( ouedr1@yahoo.fr)
Sidwaya / Lefaso.net |