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L'hôtel Paris-Opéra vêtuste, était situé dans un quartier chic de Paris
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grioo.com |
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Plusieurs centaines de personnes s'étaient données rendez-vous ce samedi 15 avril pour une marche en mémoire des victimes de l'hôtel Paris-Opéra, situé au 76 rue de provence, qui fut le premier d'une série d'incendies qui ont causé 49 morts au total et suscitèrent beaucoup d'émotion en France, notamment au sein de la communauté africaine car la plupart des victimes étaient d'origine africaine.
Devant l'immeuble où 25 personnes parmi lesquelles 11 enfants ont péri, le maire du IXème arrondissement, représentant de Bertrand Delanoé au cours de la manifestation, a déposé une gerbe. Adama Koné, président de l'association des victimes de l'incendie de l'hôtel Paris-Opéra (AVIOP), qui a perdu sa femme enceinte dans la catastrophe, a également déposé une gerbe aux noms des familles.
Le vice-président de l'association, Omar Ikhlef, a fait un bref discours, rappellant que suite à celui de l'hôtel Paris-Opéra, deux autres incendies avaient causé 17 et 7 morts les 26 et 29 août 2005.
Mr Ikhlef s'est félicité du fait que les familles aient été relogées et la plupart régularisées, mais a souligné que "prise de conscience qui a suivi le drame a été de courte durée : les vendeurs de sommeil continuent à mettre la vie de pauvres gens en danger en toute impunité"...
L'association Droit au Logement a affirmé pour sa part que des milliers de familles étaient encore hébérgées dans des hôtels vêtustes, précaires et couteux..."Ce n'est ni le renforcement des contrôles des normes de sécurité, ni la fermeture de quelques hôtels, ni quelques dizaines de millions d'euros pour faire face à l'afflux des besoins en hébergement qui changeront la donne (...).Il faut de vrais logements", a encore déclaré l'association. |